Sunday, March 30, 2008

Repond à ces 3 questions et je te dirais si tu es GAY !

Question numéro 1 :

T'es tu déjà touché le zizi ?

Question numéro 2 :

As tu déjà pensé au suicide alors que tu faisais caca ?

Question numéro 3 :

Est-ce que tu m'aimes ?













Si tu tu as répondu à une de ces questions, alors tu est vraiment un gros gay.

Ok, c'était pas drôle. Mache ton anus et creve, hippie.

Thursday, March 27, 2008

I Believe

Juste au cas ou d'hypothétiques envahisseurs passeraient par là...








Achevez nous, par pitié.

Sunday, February 17, 2008

Sunday Stinkin Sunday

Il était une fois la fin d'un foie.
Une demi-douzaine de bouteilles
remplies du foutre d'Elvis himself
s'échangent sur e-bay
contre une paire de putois gays.
Johnny hante Frankie,
qui lui à coupé le zizi.
'Cause He Done Her Wrong...
gare aux aliens en tongs.

Sens unique
Pus qui gicle
Pathétique.

On s'fait chier la bite.

(It don't mean a thing,
Let's just hope it's got that swing).










COIT NASAL, FISTULE ANALE !

Saturday, December 15, 2007

14/12/2007

Un putain de vendredi matin à la gare, je venais de louper mon train et j'attendais le suivant, je tuais le temps en feuilletant des conneries au point Tabac-Presse du hall, ce pseudo libraire, utilitaire, ce stock permanent de morphine tue-l'ennui, vite consommée et vite perimée.
Faut bien l'avouer, cette histoire de train, j'en avais pas grand chose à foutre.
Alors que je faisais semblant de ne pas voir venir la chute graveleuse d'une aventure de Pépé Malin, quelqu'un s'est mis à gueuler pas loin. Au guichet, juste a coté. Je ne sais pas pourquoi, un probleme quelconque, un billet pas possible à echanger, un horaire emmerdant, une correspondance bidon... Un détail à la con venant saboter l'emploi du temps qu'on avait bien planifié longtemps à l'avance, connards de cheminots, salauds d'fonctionnaires, planqués, terroristes, qui prenaient la routine en otage une fois de plus. J'ai bien vite rabaissé les yeux sur la nouvelle proie de Pépé, une infirmière je crois, à la poitrine hypertrophiée comme il se doit.
Ca ne s'est pas arreté, la nana au guichet entretenait le barouf, elle avait une voix particulierement chiante, une voix de gamine capricieuse. J'ai relevé les yeux, encore une fois, et j'ai vaguement tenté de piger ce qui se passait. Ca ou les galipettes du satyre ridé, ca marche aussi bien pour passer le temps.
C'est inadmissible, et comment je fais moi, vous pouvez bien faire un effort quand même. Scandale. Je ne sais toujours pas ce qu'elle veut. A coté d'elle il y a une vieille en fauteuil roulant. Je comprend qu'elle est plus ou moins la cause du probleme.
-"Et comment elle fait ma grand mère, pour monter dans le train ?" la gamine dit. Mamie, elle, ne dit rien. Pauvre vieux debris. Elle laisse l'autre se debrouiller. Peut être qu'elle y entrave encore moins que moi. Peut être qu'elle a honte. Ou peut être qu'elle s'en fout, tout simplement.
Les gens autour, tout autour, regardent cette jeune fille qui s'insurge, qui ne voit pas qu'on la regarde, et qui s'use les poumons pour defendre son fardeau. Elle a la voix toute gonflée, presque rauque, on dirait qu'elle va se mettre à chialer. Je n'entends pas ce que l'employée, sapée toute en bleu derriere la vitre, lui repond. Et les gens se demandent, bordel, mais c'est quoi, au juste, le probleme ?
Le probleme, je finis par comprendre, c'est que les escalators menant aux quais ne fonctionnent pas, et que la pauvre vieille avec son fauteuil ne peut pas descendre, et donc prendre son train. Je vois souvent des agents SNCF s'occuper de ces vieux machins, les aider à monter, les fourrer dans un wagon pour qu'un collegue les en sorte a l'arrivée, et les relache dans la nature. Le probleme, c'est qu'apparement le preposé aux handicapés est en congé aujourd'hui, peut être qu'il fallait reserver ses services, je ne sais pas trop, je ne suis pas encore, Dieu merci, trop au courant de ce genre de trucs.
Et tout le monde regarde, c'est comme à la TV en mieux.
Je me dis qu'il suffit que deux connards se decident, l'attrapent chacun par un bout, l'ancetre et sa charette, et la descende sur ce putain de quai. Probleme reglé, plus besoin de chialer, c'est fini, la, la, tout va bien. Moi je ne veux pas m'y coller. Branque comme je suis, je ne reussirais qu'à la faire chavirer, la vieille. Alors je me roule un clope et je me tire, le mien, de train, ne va plus tarder, je me tire vers mon quai à moi et je les laisse se demerder.
En train de me les geler devant les rails j'allume ma seche et je repense vaguement à tout ca, faut bien l'occuper, l'autre bulbe amorphe.
Bien entendu, mon excuse, mes scrupules quand au confort du colis, tout ca c'est du flan. La verité, c'est que je m'en fous. La verité c'est que je ne vaux pas mieux que le troupeau de citoyens la haut, temoins passifs aux yeux de bovins, qui contemplaient la scene histoire de combler pour une minute leur vide, de se sortir vite fait du train-train quotidien avant d'y replonger. De se sentir vivre un peu au coin du feu, devant ce cadavre ambulant. Apathique. Tout comme eux. Et tout comme moi. Rien à foutre.
J'entends la voix de la gamine à nouveau. La-bas, en face, sur l'autre quai, deux types, deux voyageurs descendent l'escalier, et la grand-mère flotte entre eux, les roues de son vehicule tournant dans le vide. Alleluïa. A coté, la môme leur cause, elle les remercie, et faites attention quand même, ne la bousculez pas trop, tout va bien madame, on la tient bien, merci encore, mais de rien, c'est tout naturel, merci.
Ouais. Deux heros. Il fallait bien que quelqu'un s'en charge. Que quelqu'un brise enfin la glace, regle le probleme, sauve le monde. Deux hommes braves, forts, assez forts pour affronter l'indiférence generale. Prendre les choses en main. Defendre la veuve et l'orpheline. Je les regarde pendant qu'ils deposent Mémé surle sol. Mission accomplie. Victoire. Je me sens un peu merdeux, mais pas trop. Mémé, elle ne dit rien, elle ne bouge pas, ne réagis pas.
Et de mon coté de la voie, un peu plus loin sur le quai, un type se met à applaudir. Lentement. Chaque claquement de ses mains pue l'ironie, le sarcasme. Il continue à taper dans ses mains encore un peu, les yeux fixé sur le quai d'en face, et puis il les met en coupe, ses mains, autour de sa bouche.
-"Bravo", il lance à la nana en bleu, la même employée que dans le hall, ou peut être pas, qui vient d'aider de loin à la manoeuvre.
-"Bravo, il dit. On vous comprend. C'est vrai que c'est pas chauffé ici, on comprend que vous n'ayez pas envie de descendre".
Et il remet ca, Clap clap clap.
La dame en bleu n'a pas pigé, elle lui demande de repeter, et il s'execute, plusieurs fois, elle n'a pas pigé qu'il se foutait d'elle, elle pense peut être qu'il y a encore un probleme et qu'elle hait ce taf.
-"Ici, sur les quais, il explique. C'est pas chauffé.
- Et alors ?" elle repond et elle à l'air de se dire "mais qu'est ce qu'il me veut ce dingue ?". Moi, je matte le bout de mon clope, et j'essaye de faire un rond en recrachant la fumée.
Et puis ca se remet à brailler en face. La gamine, la jeune fille devouée qui prenait soin de sa mère-grand, s'est jeté sur l'autre, celle en bleu, qui n'a pas l'air de comprendre mieux que moi ce qui se passe. "Je vais la tuer", la gamine hurle, "Sale chienne", elle gueule aussi d'autres trucs que j'ai oublié. Devant moi, une femme, la quarantaine, se retourne et sors : "Y'a vraiment des gens pas biens".
Ca ne dure pas plus d'une dizaine de seconde, quelqu'un s'est retrouvé au millieu, separe la furie de sa victime, sans trop de difficulté. Et la môme fond en larme. "Excusez moi. J'suis pas comme ca normalement, j'en peux plus, excusez moi". Sa victime d'il y a pas une minute l'emmenne un peu plus loin, lui cause, calme le jeu.
Je regarde le type qui applaudissait. Il ne dit plus rien, son visage n'exprime plus rien. Les deux heros ont disparu. Et dans son fauteuil, Mamie ne dit rien non plus, ne bouge toujours pas. Je ne sais même pas si elle se rend compte de ce qui se passe autour d'elle.
J'ecrase ma clope sur le quai, je regarde l'heure. La voix en plastique dans les hauts parleurs nous dit de nous eloigner des rails.
Ce qui se passe c'est que tout le monde s'en fout. Que plus personne n'est foutu de réagir, d'une manière ou d'une autre, face au moindre imprevu. Plus personne ne pige plus rien, plus personne ne cherche à piger quoi que ce soit.
Ce qui se passe, c'est que plus personne ne sait ce qui se passe.
Le train pour Nantes arrive en gare. Sur l'autre quai, les choses ont l'air de se calmer. Je me plante devant la porte d'un wagon, j'attend qu'un autre troupeau de gens en descende avant d'aller m'asseoir. Je jette encore un oeil par la fenetre, vers la Mémé, la vieille toute parcheminée passive, immobile. Morte. Comme nous tous.
Et je me dis que j'en ai vraiment, mais vraiment rien à foutre.

Thursday, July 19, 2007

Gare de Nantes

C'est à 14h30 que le train doit partir. 13h55 et je suis la depuis une heure. Rien à foutre, rien bouffé et une vague envie d'ecrire sans rien avoir à dire. Faim. Trouvé quelques pieces au fond de ma poche et preferé payer un demi vite expedié. A Jeun ca ma colle un peu la gerbe mais j'aime bien ca. Grille clope sur clope devant la gare en mattant les filles qui passent. Envie de leur dire que je les aime, le grand jeu, n'importe quoi pour leur arracher ne serait ce qu'une bise. Putain. Voila que je bande. Buy me a drink... Salopes. Vautré dans la lose. No Love / No Job / No Money / No Life mais je me sens bien. Chantonne des vieux trucs d'Hank Williams que plus personne ne connait. Vague envie de branlette qu'une flemme de tous les diables n'a aucun mal à refrener. Et toujours rien à dire.
So What ?
If You've Got The Money, Honey, I've Got the Time. Ouais. 14h05. Sur que du temps j'en ai. Putain d'ennui qu'un rien suffirait à balayer... Generation d'apathiques. Virtuelle. Completement. Plus de sens, plus rien. Le Vrai n'est plus.
Grande Brune attends au guichet. Pas si jolie mais loin d'être moche. Mon type. Espoirs nazes et vains de la retrouver dans le train. De me planquer dans sa valise à roulettes merdiques et d'en surgir comme un diablotin lubrique, la queue à l'air et le coeur à vif, à la premiere occasion. Trop tard, elle s'est tiré. Je ressort cloper. 14.10 - Assis face au tram, d'autres filles auxquelles j'ai envie mais peur de causer. Hey Good Lookin', Hey Sweet Baby, Can I Call You Mommy ?
Celle ci bouquine assise sur un machin. Pile en face de moi, à une dizaine de metres. Il suffit que j'ecrive ces lignes pour qu'elle se leve et entre dans la gare. Je la regarde passer, sans même l'imaginer à poil. Les filles sont douées pour te briser le coeur sans même que tu leur ai adressé un mot. Toutes des putes. Ouais. Souvenirs du bout de porno crypté apercu sur la TV d'un pote hier soir. Pseudo Censure... A dix metres chez le marchand de journeaux Entrevue fete ses 15 Ans et je ne sais trop quelle catin refaite declare en couverture qu'elle a toujours voulu de plus gros seins. Pauvre Conne. Voila la philosophie moderne. Montres ton cul et dis que t'aimes ca, et les losers se rendront même pas compte que t'es moche. Merde.
Une autre en face. Elle fume aussi. Moins jolie. Un peu ronde, mais pas trop. Elle reste bandante mais complexe surement sur son poid. Une tete a s'appeler Aurélie.
BORDEL DE MERDE
14.30 et le train vient de partir et je suis toujours la. Cherchez l'erreur. Recit de lose. Le prochain est à 16.16...
Conneries. Conneries. Conneries.
A se prendre pour un intello on finit par avoir l'air d'un vrai con, je l'ai toujours dit mais je ne le comprendrais jamais. Fait chier, mais trop loque pour s'en enerver pour de bon. L'ennui s'est toutefois mué en vrai coup de blues. Vague degout de me reposer le cul au même endroit et de reprendre les conneries, compensé par cet eternel sentiment de rien à foutre. Appelé un pote pour essayer de tuer le temps et la lose, ce connard n'a pas repondu. Envie d'haïr le monde. Envie seulement - Même la haine me fatigue.
Envie de chier et rien de plus interessant à foutre. Et pas loin de deux heures de plus à tuer. Je ferais mieux d'utiliser ce papier pour me torcher le cul, ca ne le rendra pas beaucoup plus crade que cette encre merdique illisible.
Vide. Putain de vide. Comme tant d'autres. Juste conscient de l'être, et ca rend les choses pires. La vie est si belle quand on est con. Ou quand on la vit, tout simplement.
Papier dechiré, et je ne tomberais pas dans la nazerie de dire que mon coeur aussi, mais l'image foireuse m'est venu à l'esprit. Au fond je suis un con moi aussi, un con qui perd sa journée à couvrir de merde un vieux papelard trouvé dans ses poches alors qu'il s'était promis de chercher du boulot. Vague ras le bol, mais infoutu de réagir. Plus simple de chier sur les gens, qui n'ont rien demandé mais le meritent pourtant. Plus lache aussi. Et alors ?
J'ai envie d'une autre biere, plus une thune. Tant pis je vais chier. Dingue, il reste du PQ. Souvenirs d'arnaques. Quel con. Envie d'une fille. Je me demande si je ne vais pas me branler sur ce trone naze concu pour permettre aux handicapés de se soulager comme tout le monde. Plus de papier, je ferme ma gueule et vais tenter d'occuper les 2 prochaines heures. Bordel.

Sunday, June 24, 2007

Trahison

Il avait toujours pensé
Non...
Il avait toujours SU
Qu'il était different.

D'aussi loin qu'il s'en souvienne
Il n'avait jamais rien fait comme les autres
Et un soir, bourré, il m'a dit
Qu'il s'était branlé pour la premiere fois
Dans le ventre de sa mere.

Il voulait qu'on se rapelle de ses actes
Et de son originalité
Et non de son nom,
Un putain de nom a la con,
Qui aurait suffi a ruiner n'importe quelle
Revolution :
Il s'appelait
Pierre Dupont.

Tuesday, August 15, 2006

Et pourquoi pas ?

Helen Smith pleura à chaude larmes, et elle pleura longtemps, quand on lui apris que son marin de mari, John Smith, était mort en mer. Un bien triste incident. Une violente tempete, un vent à vous arracher les membres et des vagues hautes comme trois pommiers, et cette jeune femme, qui avait jusque là mené une vie plutot heureuse, se retrouvait veuve à l'age de 24 ans et quelques jours seulement.
Le deuil de son époux fut une épreuve douloureuse. Elle crut qu'elle ne s'en remettrait jamais. Pendant plus d'un mois, elle resta cloitrée chez elle, tripotant machinalement la petite bague de diamant qu'il lui avait offert pour son anniversaire, juste avant de partir pour son ultime mission en mer. Au début, quelques collegues et amis de john, qui ne savaient pas plus nager que lui mais avaient été plus chanceux, passaient regulièrement la voir. Prendre des nouvelles, lui apporter un peu de réconfort, lui exprimer leur soutien. Ils apportaient des fleurs, elle leur offrait un thé, une biere ou un café, ils pleuraient un peu ensemble parfois. Ca lui faisait du bien, mais des qu'ils repartaient son mari defunt revenait hanter ses reves.
Et puis les visites s'étaient faite de plus en plus rare, jusqu'à cesser completement. Ils oubliaient leur chagrin et revenaient vers la vie. Pas Helen Smith.
Elle ne pouvait se résoudre à vivre sans lui. Pour elle, c'aurait été une trahison. Elle l'aimait tellement, que le monde sans lui avait perdu toute saveur. Ses amis lui répetaient que John n'aurait pas voulu la voir ainsi, qu'il aurait voulu la voir heureuse, croquant la vie à pleine dent, mais rien n'y faisait, elle ne n'arrivait tout simplement plus à jouir du simple fait d'exister. Elle ne dormait plus la nuit, et s'étiolait peu à peu, menacant de s'éteindre completement. Et même ses amis finirent par renoncer, et leurs visites se firent de plus en plus rares.
Un an passa, et Helen Smith ne fut bientot plus que l'ombre d'elle même. Quand il leur arrivait de la croiser au supermarché, ceux qui la connaissaient détournaient la tête, honteux et genés. En quelques mois, la jeune fille jolie aux yeux rieurs qu'elle avait été s'était changée en une vieille femme attendant la mort.
Le jour de ses 25 ans, Helen allait plus mal que jamais. Elle passa la journée à contempler la bague que John lui avait offert l'année precedente, d'un air absent. Le telephone sonna deux fois, mais elle ne repondit pas.
Vers midi, quelqu'un deposa quelque chose dans la boite aux lettres. A contrecoeur, elle se leva et alla voir.
C'était un morceau de papier d'assez petite taille, trop étroit pour contenir tout ce que l'on avait voulu y noter. Une annonce pour un charlatan marabout quelconque. Et elle se souvint du rire que John avait quand il decouvrait ce genre d'annonces. Elle se prit à lire le charabia et les promesses du bout de papier d'un oeil distrait, se rappelant de comment John l'avait traité d'idiote quand elle lui avait suggeré d'aller voir un de ces types la, parceque qui sait, peut être qu'il serait capable de résoudre ces troubles de l'érection qu'il avait parfois.
Mais une ligne retint son attention. Quelques mots. En plein millieu de l'annonce. Quelque mot qui disaient :

Retours de l'être aimé.

Elle se sentit mal, et elle se dit qu'elle ne devait pas s'imaginer des choses aussi folles. John avait raison, ces papiers étaient des atrapes nigauts. Les pretendus maitres occultes se faisaient payer des milles et des cents et puis prenaient bien vite la poudre d'escampette, et c'était là le seul tour qu'ils soient réellement capables d'excuter. Non, elle n'allait pas payer quelqu'un pour lui faire du mal.
Mais quelque chose, qu'elle n'arrivait pas à identifier, dont elle n'aurait su dire si ca provenait de l'annonce ou du fond de son esprit à elle, quelque chose lui soufflait le contraire. "Et pourquoi pas ?" repetaient une voix étrangere. "Et pourquoi pas ? Apres tout, je n'ai plus rien à perdre".
Sans trop savoir ce qu'elle faisait, et vaguement consciente de faire une chose qu'elle regreterait bientot, elle se dirigea vers le telephone.
Une voix d'homme lui répondit. Une voix grave, profonde, rassurante et inquietante à la fois. Une voix qui lui demandait ce qu'elle pouvait faire pour son service.
- Je veux revoir mon mari, dit-elle en tremblant legerement.
- Je vois... Parti en rejoindre une autre hein ?
- Euh... Oui, en quelque sorte, oui...
- Vous connaissez son nom ?
- La... La mer l'a...
Elle fondit en larmes.
- Oh. Une femme mariée en plus. Le cochon... Et bien ne pleurez plus madame, je pense pouvoir arranger ca.
Il lui demanda son adresse. Elle la lui donna, et elle l'entendit noter l'information.
- Je passerais chez vous demain matin vers onze heures, dit il avant de raccrocher.
Et Helen se demanda si ça allait marcher.
Elle ne put trouver le sommeil cette nuit la. Elle s'en voulait d'avoir agi ainsi. C'était stupide... John l'aurait certainement traité d'idiote une fois de plus, et il aurait eu raison. Mais d'un autre coté, cette voix dans sa tête, cette voix qui ne lui apartenait pas se bornait à repeter : "Et pourquoi pas ?" et ces trois mots semblaient pouvoir resister à tout argument. Elle savait que ses espoirs étaient voués à l'echec, mais elle avait envie d'y croire malgré tout.


L'homme sonna à la porte à onze heures precises. Il observa Helen un moment, avant de se fendre d'un clin d'oeil et d'un sourire en coin et de penetrer en conquerant dans le salon, annoncant haut et fort qu'il allait faire rentrer l'homme de sa vie à la maison, à grands coup de pieds au cul s'il le fallait.
Il ne ressemblait pas à l'idée qu'elle se faisait d'un marabout. Elle s'était attendu à voir un vieil homme vetu bizarement, parlant avec un accent étrange... Une sorte de sorcier vaudou comme on en voit dans certains films. Au lieu de cela, elle se trouvait maintenant face à un jeune homme assez beau garçon, vetu d'un banal costume en tweed et trimbalant un attaché case gris. Qui s'affairait dans son salon en lui demandant depuis combien de temps son époux avait quitté le domicile conjugal.
Un an, jour pour jour, répondit elle, et elle essuya une larme qui coulait sur sa joue. Savait-elle où il se trouvait maintenant ?
- Il est mort, dit-elle un peu froidement. En mer. On à pas retrouvé son corps.
A ces mots, le sorcier blanc s'arreta net.
- Vous savez, dit il lentement, cette formule, "retours de l'être aimé"... C'est une expression. Je ne pensais pas que... Enfin... Je peux faire beaucoup de choses, mais je ne pense pas pouvoir...
Il dut s'arreter la, car Helen éclata une nouvelle fois en sanglots, et le jeune homme se mit en devoir de la reconforter, parcequ'il n'y avait rien de mieux à faire, un peu gauchement car il ne savait visiblement pas s'y prendre. Il la fit s'asseoir sur le canapé, et essaya de trouver des mots reconfortants.
Il ne put que bredouiller une histoire ridicule et incoherente à propos de gens que l'on aime et qui restent pour toujours quelque part au fond de notre coeur, et il eu un peu honte de lui quand il se rendit compte que c'était le genre de conneries que les personages de Disney racontaient à tout bout de champs. Mais son récit, aussi niais soit il, parut avoir l'effet escompté sur Helen, et il se souvint alors qu'il n'avait jamais rien pigé à la psychologie feminine.
Helen secha ses larmes et se sentit mieux. Peut être ses vieilles amies avaient elles raison. Peut être que la vie avait decidé de lui reprendre John, mais elle était toujours la, et peut être que c'était dur, mais il lui fallait accepter que John ne reviendrait plus. Alors peut être qu'en lui gardant une place au fond de son coeur, comme le disait le jeune homme assis à ses cotés, peut être qu'alors John ne serait plus vraiment mort. Ca faisait beaucoup de peut être, mais n'est-ce pas à ca que se resume l'existence ?
L'important était de ne pas l'oublier. Ca non, jamais elle ne l'oublierait, mais elle pouvait faire comme si, reprendre le chemin de la vie, et tenter de reprendre le dessus. C'est ce que John aurait voulu qu'elle fasse, elle s'en rendait compte à present.
- Embrassez moi, dit elle au jeune sorcier qui lui avait, à la manière d'un enfant maladroit, fait reprendre gout à la vie. Et celui ci eu l'air surpris, mais, pensant sans doute avoir affaire à une folle, lui déposa un baiser timide sur la joue.
La porte s'ouvrit et John Smith apparut devant eux, un pistolet à la main. Son visage rouge de fureur, il hurla et traita Helen de salope.
- Johnny ? Mais tu es mort ! parvint elle à articuler entre deux sanglots. L'apprenti marabout, quand à lui, ne savait plus ou se mettre.
- Et c'est une raison pour me cocufier ? Trainée ! éructa le spectre en postillonant. Il leur logea à tout deux une poignée de balles en plomb dans le foie, et puis il contempla en pleurant la petite bague de diamant qui tronait au millieu d'une flaque de sang.

Wednesday, August 09, 2006

VICTORY / LIBERTY !

Wahou, j'ai pigé comment refoutre mes nouvelles chiasseuses dans une mise en page digne de ce nom, trop coule !!!
Bon j'ai rien de plus interessant à dire pour l'instant, je me ferais probablement chier à rendre 3 branlettes un peu plus lisible et presentable, mais un autre jour... Pour l'instant je vais dormir.
Encule ton fromage à raclette.

Tuesday, August 08, 2006

Histoire Decoiffante D'une Paire De Ciseaux Et D'un Champs De Tournesols.

N'y tenant plus, et apres plusieurs mois de remises au lendemain, je m'étais enfin decidé à faire couper cette horrible tignasse qui ornait le haut de mon crane. J'avais depuis longtemps cessé de bander sur les cheveux longs, et je commencais à ne plus supporter ce tas de poils aimant à se baigner dans mon café, ou menacant de prendre feu à chaque clope que j'allumais.
Je me levais donc un matin de bonne heure et partait en quete d'un coupeur de tifs ouvert. Je n'eu pas bien loin à aller, puisque l'un de ces abattoirs capillaires venait juste d'ouvrir au coin de ma rue. J'avais eu le temps de passer devant déjà une bonne centaine de fois, géneralement le soir, en revenant de l'épicerie les bras chargés de bouteilles, et chaque fois je m'étais dit qu'il serait temps d'aller admirer le coup de ciseaux qu'on y donnait. j'allais bientot être fixé.
Je m'arrete sur le pas de la porte, jetant un oeil aux horaires affichés sur le mur avant d'entrer. Un salon de coiffure comme il en existe des tas, assez petit. Une grande glace longe le mur opposé à la porte, et deux sieges lui font face. A ma gauche, le coin d'attente, trois fauteuils noirs et une table basse recouverte de magazines peoples. Une petite radio crachotte je ne sais trop quelle soupe des années 80, et au millieu de tout ca il y a une fille qui ne peut reprimer une petite moue en me voyant. Faut dire que j'ai pas vraiment une gueule à faire la couverture de ses magazines de concierges, et mes fringues auraient bien besoin d'un nettoyage au carsher. Mais elle fait bien vite disparaitre cette grimace de son visage, pensant sans doute que je ne l'ai pas remarqué, et me demande si je veux une coupe. Question un peu stupide, je me dis, on va rarement chez le coiffeur pour acheter un steack... Je repond toutefois par l'affirmative. Est-ce que je désire un shampoing ? Oui-Da.
Je l'observe discretement pendant qu'elle pend ma veste au porte manteau, avant d'aller chercher cette espece de blouse hideuse qu'ils vous passent avant de se mettre au boulot. Plutot bien foutue. Et jeune. La vingtaine, trente ans peut être, pas plus. Une jolie frimousse et un cul d'enfer. Elle me tend la blouse sans rien dire, et je me dis que dans un porno je serais déjà en train de la baiser derrière le comptoir.
J'enfile ce machin et je la suis vers cette sorte de lavabo muni d'un siège qui ressemble un peu à un instrument de torture moyenageux. Je m'asseois docilement, la laisse me passer une serviette autour du cou, et puis j'appuie ma tete contre le baquet, atendant la suite. Ma jolie coiffeuse fait alors couler de l'eau sur mes cheveux emmelés, y passant sa main libre afin de bien les imbiber. Ils ne tardent pas à se transformer en un tas d'algues épaisses et noires pendant mollement dans la cuvette, en un peu moins gluants. Et elle continue à les demmeler grossierement, sans cesser de les arroser de sa pomme de douche. C'est plutot agréable de se faire tripoter les tifs par une belle jeune fille. Je regrette vaguement de ne pas pouvoir m'allumer un megot...
Quand elle estime que ma touffe est suffisament trempée, ma tortionnaire coupe l'eau et se verse une dose de shampoing sur les mains. Je ne la vois pas faire, mais j'entends le Pshuit gelatineux du liquide s'échapant du flacon, et je l'imagine en train de s'en enduire les mains. Et puis, à l'instant ou je m'y attends le moins, elle commence à l'apliquer sur mes cheveux degoulinants. Le silence regne, troublé seulement par les quelques sons faibles que produisent ses mouvements surs d'eux et delicats. Elle me masse doucement le cuir chevelu, et je sens ses doigts courir le long de mon crane comme autant de fourmis minuscules, et quelques frissons m'agittent furtivement l'echine. Elle fait ca froidement, gardant ses distances. Un vraie pro. Le contact reste purement physique, et se limmite au minimum. Pas le moindre brin de tendresse dans ses caresses. C'est son job, rien de plus. Mais ca me convient.
En fait, j'aime plutot ca. Cette façon qu'elle a de me masser l'occiput de loin, en me regardant de haut. Et je me dis que putain, j'aimerais pas être à sa place. Tripoter les tifs d'un inconnu, d'un vieux degeulasse comme moi. Et sans pouvoir se permettre de l'envoyer chier. Parceque ca fait partie de son boulot, tout simplement. Pauvre petite... Si ca se trouve, elle me hait, et ca me fait un peu bander. J'esaye de ne rien laisser paraitre en fixant un point vide du plafond, et je me dis qu'il faudra que je revienne tandis qu'elle m'astique le poil autour des oreilles.
J'entends l'eau couler à nouveau, et elle entreprend de rincer ma chevelure pleine de mousse. Le liquide spongieux s'échappe lentement dans l'evier, dégageant un doux parfum de lavande. Ou peut etre de violettes. J'ai jamais été très habile de mon nez, et encore moins en ce qui concerne les fleurs. Mais j'aime bien cette odeur. Elle me penetre par les pores et se fait omnipresente et j'ai l'impression qu'elle n'émane pas du shampoing, mais de cette fille derrière moi, cette si jolie fille qui me nettoie les poils du crane. Un de ces jours, je me dit, je la baiserais dans un champs de tournesols. Elle coupe une fois de plus le debit d'eau, s'empare du flacon de savon pour tifs, et c'est reparti pour un tour. Gratuit.
Je me laisse aller dans le fauteuil et savoure la caresse de ses mains delicates, et j'imagine les miennes en train de lui tripoter les seins. Je laisse échapper un pet sonore, et je sens ses doigts se crisper, sans toutefois cesser leur activité. Maintenant j'en suis sur, elle me hait. Je bande. Je n'ai aucune chance avec ce genre de filles, et je crois bien que c'est ce qui m'excite un peu.
Nous sommes absolument seuls dans ce salon de coiffure. On pourrait presque parler d'intimité, si elle ne s'acharnait pas à réduire notre relation à un simple massage de viande. Des idées pornographiques fusent d'un peu tout les coins de mon cerveau, et je ne peux reprimer un petit sourire amusé. Je sais tres bien que je ne la baiserais pas, et à vrai dire je n'ai même pas envie d'essayer. Ses caresses à vendre me suffisent. Les fantasmes à la con, c'est une façon comme une autre de passer le temps.
La radio vomit toujours sa soupe discoïde, stimulant mes scenarios érotiques, tandis qu'elle s'applique sur la deuxieme couche. Je m'en remet à elle, lui laisse les pleins pouvoirs. Mon sort est entre ses mains, et il le restera jusqu'à ce qu'elle decide de me foutre dehors.
Je me demande si elle à l'impression de se prostituer... Ce serait dommage. Si jeune, si belle et si pleine de vie, et en arriver la... Je suis vraiment une enflure, et je crois que c'est ce qui me plait tant chez moi. Je me demande si elle à la moindre idée du genre de saloperies que je suis en train de me raconter, ou si elle me prend simplement pour une espece de paumé à qui sa mere n'a jamais appris le sens du mot "hygiene". Si ca se trouve, elle éprouve même une certaine pitié à mon egard. Si elle savait...
Un mot, un seul, de sa part et je l'épouse. Un mot de la mienne et elle me botte le cul. J'aime bien ce genre de situation, aussi je me garde bien d'ouvrir la bouche. Je me contente de tendre l'oreille au bruits de succion produit par la mousse shampouineuse qui me sert de couronne.
Et puis elle coupe l'eau pour de bon cette fois, estimant sans doute qe ma tignasse est maintenant assez propre pour y fourrer sa paire de ciseaux. Elle me jete une serviette sur le crane et le seche un peu, avant de me demander de me lever.
Je m'execute, et je lui demande combien je lui dois.
-"Comment ? Mais euh.. ca n'est pas terminé..."
La pauvre ne pige rien. Elle s'attendait, en toute logique, à ce que je la suive gentiment jusqu'à la grande glace murale et que je m'asseois dans un nouveau fauteuil pour qu'elle puisse enfin exercer son veritable boulot. Mais j'en ai decidé autrement, et comme on dit, le client est toujours roi.
Je dois avouer que je suis plutot content de moi sur ce coup la. J'insiste donc, et je lui dit que si si, son calvaire est terminé, et que merci bien, c'était parfait et à une prochaine fois, tout en otant la blouse hideuse qu'elle m'a passé quelques minutes plus tot. Elle me regarde bouche bée, me prenant sans doute pour une sorte de taré, et je me dit qu'elle a vraiment de beaux yeux. Je vais chercher ma veste pendue au porte manteau et je sors de la boutique, en laissant un cheque non rempli sur le conmptoir.
Après ça je suis rentré chez moi, je me suis rasé à la tondeuse et je me suis masturbé en repensant à ces jolies mains sur mon crane et à des champs de tournesol.

Wednesday, July 26, 2006

RAAAH PUTAIN

Bon, ce con de blog merde au niveau de... Hmm... appelons ca la mise en page, et j'ai foutrement grave la flemme d'arranger ca. 3 Branlettes sera donc encore plus chiante à lire, et si ca t'emmerde alors et bien va donc fourrer ta queue dans un mixer, tu m'en diras des nouvelles.
Et puis demain promis j'essaye de bouger mon cul et de faire quelque chose d''à peu près constructif.

3 Branlettes

J'avais un pote qui revait de sucer sa propre queue. Pas franchement original, mais je suppose que tout le monde a eu ce genre de fantasmes à la con. Quand je lui demandais si c'était pas un peu révelateur d'une homosexualité refoulée, il me répondait que non, justement, et que c'était même le coté genial de la chose : L'autofellation, c'était une manière de faire un truc de pédé, mais sans être pédé. Mouais... J'ai jamais trop pigé ce qu'il voulait dire pas la.
Toujours est il qu'un jour ce type m'a appelé pour me dire qu'il avait enfin réussi. Il avait trouvé un moyen, je ne sais trop comment, de se lecher le gland tout en se masturbant. Je suppose qu'il devait se retrouver dans une position plus ou moins foetale, ou un truc à peu pres aussi grotesque, plié en deux au point de pouvoir s'enfiler l'engin dans la bouche. Il s'agitait ensuite le prepuce, le faisant aller et venir entre ses levres serrées, tout en bavant abondement sur l'ensemble. Rien de bien innovant au final ; Rien de plus que le bon vieux decalottage-recalotage habituel, juste un peu plus humide et juste un peu plus ridicule. Mais selon lui, c'est genial : Bon, bien sur, ce n'est pas le confort absolu, mais si tu fermes les yeux et que tu fais ca comme il faut, alors t'auras vraiment l'impression de te faire sucer par un merlan. Cool... J'ai raccroché pendant qu'il m'expliquait qu'il avait atteint l'orgasme en se frottant l'uretre avec le bout du nez.
J'ai repensé à cette histoire quelques jours plus tard, alors que je m'appretais à me palucher de la facon la plus conventionelle qui soit. Et je me suis dit qu'apres tout, ce serait toujours moins naze que de se tapper un vrai poisson.
J'ai du passer une bonne heure à tenter de m'avaler moi même ; j'ai essayé de faire comme il m'avait dit, en m'asseyant dans un escalier, mais je n'avais rien pigé à sa methode ; j'ai essayé debout, assis sur une chaise, par terre ; je me suis couché sur le dos et j'ai tenté d'envoyer mon bassin juste au dessus de mon visage, en esperant que ma queue qui commencait déjà a ramollir finirais par pendre docilement jusque dans ma bouche ; je me suis plié en deux, en trois, en quatre...
Et je n'ai réussi qu'à me niquer le dos. Je suis allé me pieuter en frottant ma colonne tordue et en esperant qu'un jour ce connard s'étoufferait en se jutant dans une narine.

Un autre ami à moi avait gagné un nounours dans une fête foraine. Comme il n'avait pas été foutu de trouver une fille à qui l'offrir, il l'avait donc ramené chez lui. J'ai vu la bete : Un con d'ours en peluche tout ce qu'il y de plus classique, avec l'air niais qui plait aux filles et aux momes, deux grands yeux moches en plastique et un joli ruban jaunatre noué autour du cou.
Le genre de merdes que les cons definissent comme "mignon". L'outil de drague parfait, encore mieux qu'une guitare puisque tu n'as même pas besoin d'apprendre à en jouer. Mais les meilleurs plans drague ne sont d'aucune utilité aux vrais losers...
De retours chez lui, mon ami n'avait même pas réussi à se pinter suffisement pour oublier sa soirée de merde, et il trainait toujours avec lui cet attrape-gonzesses defectueux. Ses potes l'avaient baptisé "Teddy", en reference à la chanson d'Elvis. Ouais, ses potes manquaient cruellement d'imagination. Faut dire qu'ils avaient tous trouvé chaussure à leur pied ce soir la. Pour ca que la soirée n'avait pas été longue, et les verres peu nombreux. Ils avaient tous mieux à faire, tous sauf lui. Ils avaient fini par le planter la, chacun raccompagnant sa conquete chez elle, et plus si affinités. Lui, il était rentré avec Teddy.
Je suppose qu'il a imaginé ca comme une sorte de vengeance. Puisque tout le monde allait tirer son coup sauf lui, puisqu'une fois de plus il avait été trop branque, trop nul et trop trouillard pour trouver l'ame soeur d'un soir parmi toutes ces nanas qui n'étaient venu que pour ca, et bien, Teddy allait devoir y passer.
De retours chez lui, donc, mon ami est allé chercher une paire de ciseaux et s'est mis à l'ouvrage. Une opération delicate, qui allait probablement repousser les limites encore floues de la chirurgie, et révolutionner le monde de la medecine en general. Pas mal, pour un mec qui s'était arreté au brevet des colleges. Notre spécialiste de l'anatomie pelucheuse perca d'abord un trou quelque part entre les deux jambes courtes et pataudes de son patient, de la pointe du ciseau. Il introduit ensuite une des lames dans l'orifice qu'il venait de pratiquer, et incisa toute l'entrejambe de l'ourson jusqu'alors assexué. Quand il eu obtenu une fente qu'il jugea satisfaisante, il commenca à enlever la peluche blanche et cottoneuse qui en sortait, nettoyant minutieusement la plaie. Il enleva aussi un peu de celle qui se trouvait à l'interieur, jusqu'à ce qu'il puisse toucher du doigt la couture qui reliait la tete au corps. Il fignola encore un peu, en répartissant bien la peluche qui restait de chaque coté, formant ainsi une sorte de tunnel menant jusqu'au cou de l'ours, et puis il reposa ses ciseaux et contempla son oeuvre. Mouais. Pas franchement bandant, mais ca ferait l'affaire. L'opération s'était très bien passé, nette et sans bavures. Du travail de pro. Tout était pret ; Il était maintenant temps de passer à l'acte.
Il se passa d'abord quelques videos pornos, histoire de se mettre en condition. Traci Lord et Nancy Suiter n'eurent aucun mal à transformer sa queue en pylone électrique. Il enfila alors une capote, tacha de ne pas debander en deroulant l'anneau de latex gluant, et se tourna vers Teddy.
Il le penetra lentement, et fut rapidement bloqué par un amas de coton pelucheux mal placé. Il dégagea la voie et se remit en place. Il s'enfonca la moitié de la queue à l'interieur du nounours et fut bloqué de nouveau au niveau de la tête, la couture de cette derniere étant trop étroite. Mais ça suffisait. Il entama alors un lent mouvement de va et vient, brisant à jamais le pucelage de l'innocent Teddy. Il se masturba longuement ainsi, prenant son temps et savourant cette sensation nouvelle ; Ca ne valait probablement pas un vagin veritable, mais c'était foutrement mieux que les sempiternels allers-retours à la main droite. Le fait de penetrer réellement, d'entrer et de sortir, pour de bon, d'un étroit fourreau phallique, rendait la chose bien plus agréable, excitante, réaliste : il ne se branlait plus, il ne se contentait plus de s'astiquer lubriquement le poireau, mais il baisait bel et bien quelque chose, et si ce quelque chose n'était surement pas aussi bandant qu'une vraie gonzesse, il ne risquait pas d'avoir la migraine ou d'être décu par sa performance. Lui qui avait toujours refusé l'idée de claquer de la thune dans une poupée gonflable, il venait de s'en fabriquer une, et elle n'était pas plus laide que celles qu'on trouve dans les sex shops. Juste un plus petite, et avec un peu moins d'options quand au choix de l'orifice... Comme si on avait besoin d'une telle sophistication pour baiser une pute en caoutchouc.
Il continua à besogner Teddy pendant un moment, s'amusant à changer regulierement de position. La petite taille de l'ourson rendait parfois la chose inconfortable, mais il s'en accomodait. Levrette, missionnaire, il s'essaya à tous les classiques. Il baisait Teddy et Teddy le regardait de ses grands yeux en platique. L'aspect enfantin de la peluche lui donnait l'impression d'être un pédophile, de souiller la pureté même, de deflorer l'innocence, et il adorait ca : Il était un vieux dégeulasse violant une gamine de huit ans, il était un pere de famille vicelard abusant de sa propre fille ; Il baisait un putain de bisounours, il baisait la pureté, il baisait l'innocence et il baisait le fruit defendu, l'interdit, les tabous : il baisait sa propre frustration ; Il baisait celle à qui il aurait du offrir cet ours à la con, il baisait toutes ces filles qu'il n'avait jamais eu, toutes celles qui n'avaient pas voulu de lui et toutes celles qu'il n'avait jamais osé aborder ; Il baisait toutes les gonzesses, toutes des salopes, toutes celles qu'il avait connu, toutes celles qu'il avait vu, dans la rue, dans ses reves, dans les films, les grosses les moches les blondes les brunes les jolies les bombes les jeunes les vieilles et puis aussi les pom pom girls des films americains, toutes des salopes, toutes, même sa mere, même la voisine du dessus, les mortes aussi et celles qu'étaient pas encore nées, toutes, l'ame soeur, le grand amour, elles étaient toutes à lui, lui qui baisait comme un dieu, lui qui avait un succès fou, lui qui accumulait les conquetes et collectionnait les numeros de telephones, lui qui savait si bien parler aux femmes toutes des salopes, toutes, et il baisait un putain d'ours en peluche. Il se demanda s'il baiserait aussi la mere Thatcher juste avant de jouir.
C'avait été la meilleure branlette de sa vie. Jamais il n'avait autant pris son pied. Quand l'impression de vide qui l'avait submergé se dissipa, il se retira, ota sa capotte, fit un neud, contempla un instant le foutre laiteux qui stagnait au fond du reservoir et la jeta. Il se coucha et s'endormit aussitot, en serrant Teddy contre son coeur.

J'étais en train de me réveiller à petits coups de clope et de café quand j'ai repensé à ces deux mecs. Je ne valais pas mieux qu'eux, simplement je ne m'en étais pas encore rendu compte. La branlette occupait peut être la moitié de mon temps, mais jamais je n'avais eu ce genre de fantasmes tordus. Cette bonne vieille demoiselle aux cinq doigts m'avait toujours amplement suffi, et l'idée même de changer de main ne s'était que rarement presentée. Aussi le souvenir de leurs histoires m'arracha un sourire narquois et vaguement degoutté, que je noyais bientot sous une gorgée de café.
On était en Juin et l'été préparait son retours triomphal, en nous balancant des appercus réguliers de ce qu'allait être la prochaine fournaise saisoniere. Les T-Shirts refaisaient surface et les cons retrouvaient le chemin des plages, ou ils aimaient s'entasser et se faire cuire par les rayons brulants du soleil. Une sorte de barbecue géant, sauf que les merguez se rendaient elles mêmes sur le bucher.
Et puis on redecouvrait le corps des filles, qui allégeaient leur tenues et rappelaient ainsi à ceux qui l'auraient oublié à quel point elles pouvaient être jolies. Les jupes et les debardeurs détronaient enfin les pantalons et pull-overs qui avaient regné tout l'hiver, et les parraient toutes d'une aura de fraicheur et de sensualité - les filles suent probablement autant que nous, mais c'est marrant, sur elles on dirait que ca se remarque moins. Certaines même, qu'on avait trouvé moches jusqu'alors, se révelaient finallement pas si mal foutues, et elles envahissaient les rues, profitant du beau temps pour flaner en ville, court-circuitant la machine à penser de tout jeune male normalement constitué. Je me demande parfois si elles sont conscientes du bordel monstre que l'apparition d'une simple bretelle de soutien-gorge peut provoquer chez un representant du sexe fort... Fort mais esclave de ces putains d'hormones, qui après l'avoir déjà torturé toute l'année à grand coups d'érections spontanées et de reves érotiques, redoublent d'efforts au premier centimetre carré de peau nue rencontré. Il y en a qui trouvent ca agréable, et qui se disent que ca y'est, les beaux jours arrivent enfin... Moi j'ai toujours detesté ca.
Je tire sur mon megot et chasse de ma main libre une mouche qui n'a rien trouvé de mieux a foutre qu'escalader mon bras. Elles sont revenues, elles aussi. Ouais... C'est ca l'été : Le grand retours du soleil, des filles et des mouches. La revanche de la nature sur l'homme. Combien sont-ils, ceux qui vivent avec cette certitude de l'avoir vaincue, de la dominer, cette pute nature, alors qu'ils ne sont même pas foutus de refrener leurs instincts les plus primaires ?
Manger, chier et baiser... Deux milles ans d'evolution, et au final on en est toujours au même point. Tout au plus a t'on réussi à convertir nos pulsions sexuelles en outils de marketting... Tout ce que Freud à pu raconter sur le refoulement de nos desirs forme la base de la publicité moderne. Achette ce parfum et tu baisera Liv Tyler. Paye toi ce futal et tu sera membré comme Rocco. Ecoute ce disque et Britney Spears te taillera une pipe. Il faut avoir bandé une fois devant les mannequins d'une boutique de fringues pour comprendre jusqu'ou ca peut aller. Freud, nique ta mère.
J'avale encore une gorgée de goudron et je chasse une autre mouche en lui recrachant la fumée dessus. Ces petits tas de poils ailés s'aglutinent partout. Elles sont une dizaine à se promener sans but tournant en rond sur toute la surface de la table. Quand l'idée leur vient (Si l'on peut appeler ca une idée), elles s'envolent pour atterir quelques centimetres plus loin, et puis elles reprennent leur déambulation, grotesque et dérisoire. Insignifiantes. Répugnantes...
Une armée de zombies necrophages errant sur les terres désolées d'une table de jardin. Un banc de cretins grillant sur une plage de sable fin... L'été arrive.
Je les observe avec cette sorte de dégout fasciné qu'un père doit ressentir en voyant accoucher la mère de son bout de viande. Je n'ai jamais pu sentir ces volatiles, leur abdomen velu, leurs ailes vrombissantes, leur yeux à facettes et leur espèce de trompe vicelarde... Répugnant, ouais, c'est le mot juste. L'escadrille se pavane tout entière sous mes yeux, elle me nargue, pleinement consciente de la haine que je lui porte, et se sachant bien assez rapide pour être à l'abri de ma fureur... Salopes.
Je balance ce qui reste de ma sèche et m'apprete à me lever, quand l'un de ces étrons volants attire brusquement mon attention. Deux, à vrai dire. Deux mouches à merdes en train de copuler à l'autre bout de la table, où je ne les avais pas remarqué. De loin, on pourrait croire qu'il s'agit en fait d'une seule et même mouche, énorme et bossue, reine mutante de ce tas d'insectes immondes. Mais je distingue nettement les corps mélés des deux fornicateurs, l'un prenant l'autre en une parodie de levrette. Putain... je ne savais même pas que ca baisait, ces trucs la. On apprend de ces choses, en glandant sous un beau ciel estival...
Je m'approche doucement, histoire de voir comment elles s'y prennent. Ce n'est pas bien different de chez nous, à peine plus futile, ridicule et vulgaire que toutes ces jaquettes classées X. Je me demande si le sexe a la même signification, la même importance à la fois niée et sublimée au sein de la societé des mouches que dans la notre... S'accrochent-elles à la baise comme à un échapatoire, une façon d'oublier leur condition de simple mortelles le temps d'un orgasme libérateur ? Considèrent-elles leur dépucelage comme un rite initiatique symbolisant leur passage à l'age adulte ? Leur arrive t-il de se masturber ? Surement que non. Ces sacs à merde volants ne font même pas la difference entre sexualité et reproduction. Comportement purement instinctif, pas un gramme de reflexion ou de desir dans ce qui leur tient lieu de cervelle. Mais la scene est plutöt amusante, d'un certain point de vue ; C'est un peu comme si un type qui se mettait a bander dans la rue se tappait alors la première gonzesse qu'il y croiserait, celle-ci lui presentant sa croupe sans se faire prier... Et ils s'y mettraient comme on traverse la route ou qu'on poste une lettre : Un acte banal, normal, naturel, au millieu de tous ces gens qui s'en foutraient comme de leur premiere erection. La Mouche Humaine... Ca ferait un bon synopsis pour un remake porno de Zola.
Glen besogne Glenda (je leur ai donné des petits noms histoire de faire une difference, de reconnaitre les hommes des femmes. Ces animaux de merde n'ont même pas de nichons... A se demander s'ils ne sont pas tous gays), et Glenda n'a pas spécialement l'air d'aimer ça. Elle est passive, immobile. Pas de cris, pas de tremoussements, ni de regards en biais à la camera. C'est ce que j'aime avec l'amateurisme : les gonzesses n'en rajoutent pas. Ou alors Glen est un gros nul. Un gros nul qui baise. Connard... Glen se tappe Glenda et moi je crois que je suis en train de bander.
Ouais. La bosse de mon caleçon enfle au fur et à mesure que l'hémoglobine afflue à l'interieur des corps caverneux. Je bande bel et bien. Je bande devant Glen et Glenda, devant le couple le plus laid de toute l'histoire de la baise. Le plus dégeulasse des urinoirs déborderait d'erotisme à coté de ce que j'ai sous les yeux et je bande comme un ane. Même les mannequins des boutiques de fringues ne m'ont jamais fait autant d'effet...
Je me sens comme un voyeur qui surprendrait ses voisins en pleine partie de jambe en l'air, à ceci pres que ces deux là ne se cachent pas. Ce n'est même pas de l'exhibitionisme, simplement ils se foutent royalement de moi et de mon regard. En fait, ils n'en ont même pas conscience. C'est un peu comme si un couple de potes oubliaient soudainement ma presence et se mettaient à baiser devant moi, sans cette gene qu'une simple séance de becottage suffirait à declancher. Je me demande si Glen en a une grosse. Si ca se trouve, proportionellement, cette enflure me bat... Je me demande si Glenda aime les grosses bites, et la mienne gonfle encore un peu. Je me demande à quoi l'histoire ressemblerait si Roméo et Juliette étaient des mouches. Je me demande si les quelques filles (casées) que je frequente apprecieraient d'être comparées à Glenda. Je me demande si Glen aime la fellation, et le bout de mon gland émerge lentement de sous mon caleçon.
La pression de ma queue contre le tissu devenant légerement douloureuse, je la dégage de son envelope 100% Coton, et elle se dresse alors fierement, jaillissant comme un diable de sa boite et saluant les cieux en un garde à vous impeccable. Elle doit être cent fois plus grosse que Glen tout entier, mais si ca se trouve, proportionellement, ce connard me bat... Je me sens un peu con en voyant mon membre se superposer à l'image de cette paire d'amants aux ailes frétillantes. Au premier plan : Mon plus fidèle compagnon, seul et unique partenaire sexuel de toute une vie. En toile de fond : Deux des plus répugnantes créatures de Dieu en train de faire l'amour.
Je me rasseois non loin des deux insectes lubrique, et je me décalotte lentement, sans les quitter une seule seconde des yeux. J'ai le gland déjà tellement gonflé que j'ai du mal à le sortir completement, mais il finit par apparaitre sans trop opposer de resistance. J'entame alors le vieux va et vient des familles, lentement, tres lentement. Je me paluche devant Glen et Glenda qui s'en foutent, et leur indiference m'excite. Ce n'est finallement pas bien different d'un porno. Juste que personne n'a demandé à ces deux mouches de baiser ensemble, et elle ne le font pas dans le but de servir de stimulant masturbatoire à un cinéphile en manque d'affection. Elles n'exposent pas leur corps velus sur Internet ; Elles ne tirent aucun benefice de leur accouplement, et aucune image, aucune vidéo ne sera jamais diffusée. Seul compte l'instant present, et leur étreinte restera éphemere. Je me sens un peu privilegié à l'idée d'être le seul témoin de ce moment d'intimité... Je suis une sorte de VIP qui aurait gagné le droit d'assister à une séance privée et non filmée d'une pornstar de renomée internationale, une partie de baise ou l'actrice, amoureuse, prendrait son pied pour de bon. Un voyeur. Je suis un peu le voisin lubriqUe de Jenna Jameson...
Je me cale sur le rythme de Glen, accelerant la cadence. Decallotage, Recallotage, mon gland s'agite vainement dans le vide et ma queue bat la mesure sous l'impulsion de ma main droite. Dans un sens et puis dans l'autre, une deux une deux, ça va, ça vient et ca semble ne jamais devoir s'arreter. Allers-retours pour l'orgasme. Reservations conseillées... La terre cesse de tourner tandis que je tringle Glenda par procuration, et le monde se résume alors à deux mouches qui baisent et à ma queue qui veille sur elles. Les mannequins des boutiques defringues n'ont jamais existé, et Liv Tyler peut aller se faire foutre. Je m'astique le manche frénetiquement et je ne suis pas sur, mais je crois bien que j'ai entendu Glenda gemir.
Et puis je remarque une troisième mouche, sa soeur jumelle, qui s'est posé à mon insu sur mon membre gonflé de désir et de sang. Une petite tache d'immaculé smegma l'aura probablement attiré... je la regarde, fasciné, monter et descendre le long de ma queue, grimpant parfois sur ma main avant de revenir explorer les replis de mon prépuce. Je ralentis légerement pour ne pas la faire fuir, sans toutefois cesser de me masturber. Glen baise Glenda et moi je vais me taper sa frangine. Celle ci est maintenant en train de me chatouiller le gland de ses pates minuscules. Elle en fait plusieurs fois le tour, s'arretant sur l'urètre pour y fourrer sa trompe avant de repartir. Je la laisse me sucer tout en mattant sa belle famille s'envoyer en l'air.
C'est une veritable orgie. Je ne suis pas un intru ; Les mouches m'acceuillent parmis elles, faisant fi de nos differences. De voyeur, je suis devenu acteur, et un sentiment de plénitude m'envahit tandis que ma si petite partenaire me chevauche. Elles m'acceptent. Je suis une mouche, moi aussi, et je fais l'amour à l'une de leur plus belles gonzesses. Ou bien s'agit-il d'un male ?
Non. Ca ne peut être qu'une femelle. Le genre à poser pour des pubs de lingeries, brune, avec de jolis seins pas trop gros et des yeux bleus à facettes. Et peut être que Glen a la plus grosse mais ca n'a plus d'importance. A t'on déjà vu deux mouches comparer la taille de leurs bites ? Nous sommes à present au dessus de ce genre de considérations. Nous avons atteint un autre monde, une autre dimension, ou plus rien n'a de sens ; Nous ne faisons plus qu'un, et nos corps immateriels fusionnent et forment une grosse boule d'amour, immortel et sublime. L'univers entier se résume à trois mouches et un gland qui s'enfilent, et peu importe qui baise qui, chacun aura sa place au paradis. Nous marchons à grand pas vers l'orgasme et le nirvana. Alléluia... Ca doit être ca le septième ciel.
Le temps se fige et mon coeur explose. Nous copulons à la gloire de tout ce qu'il y a de beau en ce monde. Un monument de tendresse fait de stupre et de luxure. Du doigt, nous effleurons le bonheur et la perfection en un va et vient harmonieux. Les portes du jardin d'Eden sont grande ouvertes, et je me dit qu'il y a un Dieu, finallement. Un Dieu pervers qui à créé l'homme et le peché de chair pour son propre plaisir. Et il se tient devant moi, ce Dieu lubrique, se masturbant lui aussi devant cette orgie contre nature. Nous baisons comme des phoques en rut et moi j'ai des révelations d'ordre mystique...
Ouais. Dieu, moi, les mouches, et puis tout le reste aussi. Tout ce qui vit fornique, d'une manière ou d'une autre, et tout ce qui vit se trouve maintenant au bout de ma queue. Bites Chattes, Pollen, Division Cellulaire... Je suis ouvert à toute forme de sexualité. Je m'accouple au reste du monde en une gigantesque partouze universelle, filant pleins gaz vers le Big Bang et l'extase.
Et puis le monde s'écroule. Petite mort. Renaissance. Je ne sais plus au juste où je suis, je n'ai à vrai dire même plus conscience de ma propre existence. Je ne suis plus qu'une simple bite derivant aux confins de l'univers connu, en quete d'un ame de plus à aimer. Glen et Glenda sont la, et puis aussi Liv Tyler qui se promene toujours sur mon gland. Et nous nous aimons. A la vie à la mort, je viens, ca vient, j'explose. Frappé par la foudre au moment ou je deseperais presque d'atteindre le point de non retours, je vomis mon amour à la face du monde, des litres et des litres d'affection perrimée, déluge de frustration, innondation de soulagement. Je jouis. Je meurs. Alleluiah.
Les mouches s'envolent toutes au moment ou les premieres gouttes de sperme s'abattent autour d'elle, et Glen s'en mange une en plein dans son oeil rouge. Je reste un moment à contempler ma queue qui ramollit sous un beau ciel sans nuages, tout en m'essuyant la main sur mon pantalon.

Sunday, July 16, 2006

ON A PERDU !!!

ALLEZ LES BLEUS, ET MERCI POUR TOUT !

Ouais, et merci surtout à notre Zizou national, franchement, t'as fait fort : Le dernier match, dernier de la coupe mais aussi de toute ta carrière d'exemple à suivre, de modèle d'integration et de leader d'une france blck blanc beur, tu as anfin agi. Ouais. Rien ni personne n'aurait pu démontrer aussi efficacement, et avec autant d'impact, que les sportifs sont des cons. Fair play, respect de l'autre, fratrnité, poignées de mains mon cul ! Tout ceux qui se sont un jour retrouvé sur un terrain le savent bien, la seule chose qui compte c'est de gagner, de lui exploser sa gueule à ce connard d'adversaire. On à gagné, ils ont perdu, et toi gros nul, file dans les buts, ca limitera les degats et t'auras l'impression de jouer. Et comme les pros sont des hommes, apres tout, et bien ils sont tout aussi cons que des abrutis de Terminales ES suant leur leur vide et leur merde avant d'aller traumatiser le prof suivant... Un match de foot, c'est un peu la guerre du viet nam, sauf que ca dure moins longtemps et que les soldats se serrent la main à la fin. Alors merci, zizou, merci à toi d'avoir si brillament montré ce qu'est réellement l'esprit du sport.

A part ca, j'ai une nouvelle souris, avec une molette et qui fait de la lumière, trop coule. Et la merde sur laquelle je planche depuis peut être un mois maintenant (enfin... Disons 4 jours et pas mal de pauses...) devrait bientot être torché. Ca veut dire une jolie nazerie masturbatoire de plus prochainement. Et sinon, je vais pas trop mal, ma bite va bien aussi, et je vais me coucher.

Sunday, June 18, 2006

GRAHOUUUUU !!!!

J'viens d'me decouvrir un nouveau fantasme :
Niquer une fille (QUI a dit que c'était déjà un fantasme en soi ???), et me rendre compte ensuite que son pere est jaloux.
Nan, franchement, j'suis sur qu'il y a un tas de papa qui, un matin, au petit dejeuner, se disent en voyant leur fllle de 16 ans pas reveillée descendre de sa chambre "putain, si c'était pas ma fille, j'la niquerais bien....".
C'est surement tres passager, les tabous et le simple "bon sens" le faisant se dire aussitot apres"Hmmmm.... nan".
Mais n'empeche, j'en suis sur quand même.

PS : Putain.... Deux posts en une seule journée... j'dois être malade....

RE-PS : Ah non... On a passsé minuit, donc ca compteras pour le lendemain... Cool... Les blogs, ca pue vraiment grave.

Saturday, June 17, 2006

Bernard Pivot Est Vraiment un Gros PD

Je me permet aujourd'hui de diffuser une partie de l'oeuvre de ce grand genie de le poesie qu'est l'illustre mais meconnu Procrastinator, mon amant de toujours, qui excelle egalement dans l'art difficile et delicat de la masturbation en apesenteur. Ici, un de ses plus recents chef d'oeuvre, mais lisez plutot :

Ô toi lorene, ton papa n'a pas conquit l'Alsace,
Mais de par deux bonnes couilles juteuses,
Mis enceinte ta mere cette petasse,
Et ainsi congestionna cette future suceuse !

putain... J'en ai le slip tout mouillé.

Saturday, June 10, 2006

N'empeche que...

... Quand on remarque à quel point le symbole phallique est present dans la litterature (et pas seulement Bukowski, je vous vois venir, bande d'étrons prudes a deux balles), dans la litterature, donc, et même celle avec un pseudo grand L...

Et ben on se demande ce qu'il peut bien exister de plus poetique qu'une bonne grosse bite poilue.

(Pouet Pouet).

Tuesday, June 06, 2006

The Number Of The Beast...

Tu ne remarque rien ?



Ah ah ah, j'aime le satanisme a deux balles ^^

Friday, June 02, 2006

Mon Foutre

Jet de vie liquide
et gluante ;
Filtre d'amour, descendance
hypothetique
et sacrifiée à la gloire de l'instant
present.

Telle un arc,
en ciel ou de triomphe - peu importe,
La vie s'éleve et puis retombe,
S'éleve vers les cieux, les anges
le firmament ;
Et puis retombe
chute inexorable vers l'oubli
et la mort.

Est ce un debut
ou une fin ?
Création ?
Suicide ? Genocide ?
Tout se passe si vite,
un simple instant, l'apogée
d'un long va et vient,
futile
et derisoire.

Naissance ?
Mort ?
Ni l'un, ni l'autre
ou bien les deux.

Tout cela n'a que peu
d'importance.
Nous ne sommes rien,
rien de moins, rien de plus,
rien qu'une éjaculation
solitaire
une flammeche d'artifice
et de joie
perdue
au beau millieu
d'un océan de vide
et de foutre seché.

L'actrice, sur l'écran,
essuie les contours
de sa bouche, rouge et pleine
de vie
et mon pantalon compte
une tache
de plus.

Tuesday, May 30, 2006

Odes Aux Tripes, Au Sang Et A LA Viande.

La pureté n'existe pas. La pureté n'est qu'une illusion, la carotte qu'on a agitté sous le nez des cretins pendants des siecles pour mieux les endormir.
La pureté est l'essence même, un bloc de sainteté que rien ne saurait tacher. Ce genre de trucs n'existent pas : Nous sommes fait de chair, de sang, de tripes et de viande. La matiere humaine attire les mouches, pas les anges. Et rien n'est pur dans la nature. L'air que l'on respire est formé d'oxygene et d'oxyde de carbonne : il n'est pas pur, même au sens chimique du terme.
La pureté, c'est le néant, le rien, le vide.
Le blanc n'est pas une couleur; le blanc est absence de couleur.
La pureté est absence de vie.
Idealiser la pureté, c'est idéaliser la mort, c'est un suicide spirituel. Les saints ne le deviennent que dans la mort... Refouler la vie pour mourir pur, tel est le credo des religions. Une vie sainte est une vie sans pechés. Vivre est un peché. Une vie sainte n'est donc pas ue vie, tout au plus un arret dans le monde. On respecte les morts et on se recueille sur leur tombe, plutot que de se souvenir de la vie qu'ils ont mené : la mort est belle, le néant est beau, la vie est laide, la vie fait peur, la vie est niée. Rechercher la pureté, c'est fuir la vie.
La pureté, c'est la mort, le néant, le rien, le vide.
Le vide n'existe pas. On ne peut que le creer artificiellement.
La pureté, c'est le vide, la pureté est artificielle.
La pureté, c'est une actrice porno : belle, surement, mais froide, fausse, simulée... superficielle... artificielle.
La pureté est un mythe inventé pour se justifier de bander devant une petite fille en robe blanche.
La pureté, c'est ce qui pousse certains curés à violer des gamins de 5 ans.
La pureté, c'est la virginité.
La virginité n'est pas la vie. La vie, c'est une bite et une chatte qui fusionnent : tout le contraire de la virginité. La vie, c'est une histoire de tripes, de sang et de viande.
Et l'amour ? L'amour est passion, la passion est la vie. L'amour n'est pas pur, l'amour est desir et le desir est un peché.
Je veux vivre. Je ne suis pas pur, et ne le serais jamais. Ca tombe bien, je n'en ai aucune envie.
Je ne veux pas d'une robe blanche, je ne veux pas souiller ce qui de toute facon est déjà souillé. La vie est souillure. Nous somme la souillure meme.
La pureté, c'est la perfection.
La pureté, c'est la mort.
La vie, c'est l'imperfection, la mediocrité, c'est la merde et la pisse et le foutre, c'est cette vulgarité, cette sublime laideur qui fait que la vie est réelle, et qu'elle veut la peine d'être vecue.
Vivre, c'est accepter de n'être pas parfait, c'est comprendre qu'on aura beau frotter il restera toujours un peu de crasse, c'est accepter cette crasse, et prendre le tout, le beau le laid le haut le bas le bon le mauvais les hauts les bas, tout, et faire avec.
Si la vie était parfaite, rien ne vaudrait le coup.
La vie est souillure, la vie est impure.
La pureté, c'est la mort.
La pureté, ca pue.

Friday, May 12, 2006

Resultat Du Test CACA PROUT

Echec lamentable. Tant pis. Le Net ca pue. Pour la peine, j'vous dirais pas a quoi c'était censé servir. De toute facon, ca n'avait pas le moindre interet....

Frankie Stein ca poutre grave ta mere, et Evil Devil aussi, et puis plein de trucs, et j'ai decidé de me convertir au vaudou pour me faire une armée de zombie, devenir maitre du monde et me branler dans un paquet de chips. Ca tombe bien, j'aime pas les chips (Ah, CA c'est de la provoc' gratuite, mec).
J'aimerais bien m'appeler Guybrush Threepwood... Avec un nom aussi con, on ne peut que reussir dans la vie... Et puis les poulets en plastique avec une poulie au millieu, c'est quand même la mega classe.
Si tout le monde ecoutait Johnny Cash, j'suis sur que le monde serait plus cool. Mais mes confreres boutonneux preferent Placebo.... Quelle honte, quelle debauche, quelle epoque opaque ! J'vous jure, c'est pas facile tout les jours d'appartenirs à une generation de gros glands. J'dis pas que celle de nos parents ou grands parents étaient mieux... A mon avis, les jeunes ont toujours été cons. Mais bon. On cause que de ce qu'on connait, hein... D'ailleurs, a ce sujet, j'ai réalisé un truc horrible l'autre nuit : J'suis sur qu'il aurait suffit que j'vive dans les années 50-60 pour que je haïsse le rock'n'roll...
Tiens, si jamais un assoifé de culture nantais passe par la, qu'il n'aille surtout pas voir Poeub, une piece de "theatre" qui ne vaut surement pas celle que j'ai posté la semaine derniere... Une immonde sous merde qui joue au pere Ubu, gerbant, deux heures et demies a se faire chier comme un rat mort, devant des provocations sceniques minables qui veulent rien dire (en plus, le mec a poil, il a une petite bite).
Je sais, ce que j'raconte n'au aucun interet. Et alors ? depuis quand les blogs sont fait pour causer de trucs interessants ? J'veux une biere, une tronconeuse et un morceau de papier cul utilisé par elvis.

Bon, j'ai rien de plus a dire, et je vous emmerde, bande de gens.

CACA PROUT

CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT CACA PROUT (ceci est un test, rassurez vous chers groupies je n'ai pas perdu l'esprit, et j'aime toujours les raviolis)

Thursday, May 04, 2006

La Bite Imaginaire

Petite scenette théatrale pour trois personnages.

Le Docteur.
Le Patient.
La bite.

La scene se passe à strasbourg (et pourquoi pas besançon ? Parceque j'aime le bourbon).


Le Patient : Docteur, docteur !
Le Docteur : Allons bon, mon bon monsieur, qu'est ce qui vous amenne ?
Le Patient : Docteur, Ca me fait mal au slip quand j'me masturbe !
Le Docteur : Oh. Peut etre qu'il faudrait commencer par la sortir du slip avant de l'astiquer.
Le Patient : Vous voulez que j'la sorte, docteur ?
Le Docteur : GRAND DIEUX NON !
Le Patient : Mais vous m'avez dit que...
Le Docteur : J'ai dit queue moi ? Cela métonnerait fort...
Le Patient : Non, mais vous avez dit que...
Le Docteur : Ah, cela suffit, avec vos insinuations obscenes !
Le Patient : Mais c'est pas moi qui...
Le Docteur : Assez ! Rentrez chez vous et branlez vous la bite a l'air comme tout le monde !
Le Patient : Vous ne voulez donc pas m'examiner ?
Le Docteur : C'est hors de question.
Le Patient : Mais... Et si j'avais le cancer ?
Le Docteur : Dans ce cas mangez une balance.
Le Patient : Mais docteur, je suis vierge...
Le Docteur : C'est pas mon probleme. Tirez vous !
Le patient : Vous etes sur que...
Le Docteur : Votre queue, vous pouvez vous la foutre au cul !
Le Patient : Mais docteur, c'est pas mon cul qui...
Le Docteur : C'est pas votre cul quoi ?
Le Patient : Et ben, c'est pas mon cul qui... Qui...
Le Docteur : Ah ! Dehors, exhibitioniste juif !
Le Patient : Monsieur, vous faites honte a votre profession.
Le Docteur : Et vous, vous puez le smegma seché
Le Patient : Mais enfin, pourquoi diable refusez vous de voir ma bite ?
Le Docteur : Parcequ'elle est petite et moche.
Le Patient : Ca c'est pas vrai.
Le Docteur : Si, c'est vrai.
Le Patient : Comment le savez vous ?
Le Docteur : J'ai fait des etudes, vous savez..
Le Patient : Et alors ?
Le Docteur : Et bien, ca ne vous suffit pas ?
Le Patient : Non
Le Docteur : Dans ce cas, allez vous faire faxer.
Une pause.
Le Patient : Docteur...
Le Docteur : Vous etes encore la ?
Le Patient : Je pense que vous etes un escroc.
Le Docteur : Et moi je pense que vous etes un zeste de citron.
Le Patient : Je pense que vous etes un escroc et un gros con.
Le Docteur : Ah ! Si vous saviez comme je m'en fous.
Le Patient : Et TU VAS VOIR SI J'AI UNE PETITE BITE, CONNARD !!!!
Le Docteur : NON ! MONSIEUR, RANGEZ MOI CA !!!

Entre alors la bite.
Qui n'est pas specialement petite, soit dit en passant.
A Peu pres 1 mètre 80, deux jolies jambes et une grosse paire de nénés bleus.

La Bite : Bonjour Messieur.
Le Docteur : Oh... Bonjour mademoiselle.
Le Patient : Beuh... C'est ma bite, ca ?
Le Docteur (au patient) : Ne soyez donc pas vulgaire, tete a plouc !
La Bite : Docteur, j'ai mal au slip quand je me masturbe.
Le Patient : Hé, Moi aussi, ca tombe...
Le Docteur (le coupant) : Mon dieu, quel dommage ! Venez avec moi, nous allons nous occuper de ca.
(Ils sortent)
Le Patient : Hey ! Ma bite... Docteur, Rendez moi ma bite !!!

L a F I N.

Ps : A tous ceux qui suivent ce blog : Vous puez. Amoureusement votre, je me gausse de votre futile et navrante omelette trop cuite.

Friday, March 17, 2006

Si T'es Fier D'être Un Cretin Tape Dans Tes Mains...

Interrogée sur ses conditions de travail, l'actrice Clara Morgane Déclare :
"C'est invivable. Il y a toujours quelqu'un pour essayer de te mettre des batons dans les trous..."

Saturday, March 11, 2006

Les Betes A Poils Sont Elles Des Handicapés Nudistes ?

Tu sais ou vont les cochons pour se reproduire ?








A PORNIC !!!!
AHAHAHAH

Hum. Bon.

Des fois j'aimerais bien être un zombie et tuer des gens a coups de frigos mutants.
Faire caca en pleine nature, ou vivre dans un porno.
Porter un T Shirt ridicule avec le portrait de Philipe Risoli.
Etre plein aux as (of spades).
Boire tout un seau de biere le cul mouillé et vomir des confettis.
Sodomiser un chat. Ou une brouette.
Manger un cheval entier et cru. Avec un peu de mayonaise.
M'abstenir, mais sans y prendre part.
Passer à la TV. Aux infos locales, à cause d'un cancer du gros orteil.
Conduire un 4x4 sur la banquise.
Cuire des esquimaux.
Ma palucher sous la pluie.
Rencontrer un anus qui parle. Mais pas un politicien. Plutôt un du genre artiste, comme Kurt Cobain.
Dire des trucs pas cons. Ou qui au moins veulent dire quelque chose.
Peindre ma bite en bleu.
Nager dans de la biere, gouter un saucisson à la framboise, sauter d'une toupie en vol, avoir un chapeau de cowboy, rencontrer l'auteur de ce blog, inventer la tarte aux fils dentaires, astiquer les reverberes, jouer du piano sans petites roues...

Mais par contre, putain, j'aimerais pas chier des armoires ikéa.
BAH, CACA.

Wednesday, January 04, 2006

"Wow, a whole bucket o' mud. And it's mine, all mine!"

Ce soir, j'ai mangé du pain, du saucisson et puis du camembert.

Saturday, December 31, 2005

CACA MOU (Et Bonne Année Grand Mere)

-"Dis-donc, j'te f'rais dire que quand même t'es foutrement culoté de venir jusque ici sodomiser mes vertes plates bandes...
- Tes plates bandes é' sont plates et é' bandent mou."

Je suis mort depuis ce matin et depuis ca va beaucoup mieux, merci.
Je n'ai pas chié depuis trois jours, mais par contre aujourd'hui je me suis masturbé.
Alleluia.

Sunday, October 09, 2005

I'm A Hairy Poop...

There was this girl last night... I can't tell you her name, 'coz I just don't asked her. But she recalled me my past life, I mean, the life I Used to live before I died. I think that's why I killed her... I couldn't stand these memories. They made my blood boil and my rotten flesh burn... Her cries made me forget.
I can't help it. Everytime I see the living, all I can do is to hate them, and I just don't know why but all I want is to kill them all, eating their guts and sucking their blood... And once they're all lying dead on the floor, then I start getting bored. You don't think about it, when you see zombie movies... How boring can be a living-dead's all day life...
Of course, when I realized that I was back from the grave, I found it so cool ! I had always been a Z-movies addict, and the fact of being living again, instead of lying in a coffin, it was enough, I thought, to please anybody. But time passes by, even for the undead, and very soon, you wish you could have some rest... Eternitty belongs to the real dead, those who remain six feet under ground for ever. As long as this little spark of life keeps on burning inside you, as long as you are, however, alive, time keeps on passing by. And, you know, when you don't have to eat or drink or breathe anymore, when you're left with nothing to do but hanging around, wandering that old cemetary's neighboroud, without any friend or drink, time seems all the more so still...
I don't know why I'm here, and I often wonder what made me rise from the grave. I'll never know, i guess... And I wish I had gone down to hell, rather than walking on this earth again. At least it would be hot... Life after death is very cold in this world, you know...
If only I had someone to speak with... I Really wish I didn't kill that girl. But I just couldn't help it, as I said. I HAD to eat her liver... And after that, she couldn't speak anymore, of course. So I can't speak to the living, and all the other zombies I've met didn't have anything to say, except moanings about God knows what. And yet, I saw the pain in their eyes, the same pain as mine... I guess our brains have been somehow altered by death, so we just can't think about something to tell anymore. We're damned to stay here forever, haunting that graveyard until the end of times... We are the dead, we are the wrecking crew and we are bored to kill. So what ?
What can I do ? I know things are going to remain the same until some zombie hunter wannabe smashes my head into pieces... Which won't happen that soon, according to the fact that all the ones who dared coming into this cursed place have already been eaten by my dead fellows. I can't find any rest, and I can't find any peace, So I guess I'm just going to keep on stalking the living and playing with their eyeballs. And I won't think about it all no more, because it's just as useless as trying to teach a horse how to read, and it makes you feel emptier and sadder than ever. But I'll tell you one more thing, before I leave : Please remember, next time you'll see some living-deads walking down the street, just remember how hard it is to live an undead life, and please have some mercy for us. Maybe this will help you to forgive them while they'll chop your head off.

Monday, September 12, 2005

sans couilles, bout de suite...

Je n'avais encore jamais matté un porno sans que la bonne vieille bosse à Dudule ne me trahisse quand à l'éveil soudain de certains instincts primaires. Ca donne une assez bonne idée de ce que doit ressentir un impuissant face à une stripteaseuse de haut niveau... C'est encore plus frustrant que d'habitude. Surtout quand c'est Taylor Rain qui mene la danse. Cette fille est vraiment une grande actrice... Même si je prefere Jodie Moore.
Le type qui la besogne à une de ces têtes de glands comme on en voit rarement, à se demander comment elle peut se retenir de rire en l'appelant Baby. Le genre de gueule à te faire hesiter avant de dire que putain t'aimerais bien être à sa place...
Le temps d'un changement de position et la camera revient en gros plan sur les parties intimes des deux partenaires, emboitées l'une dans l'autre et remuant frenetiquement. Toujours la même chose... Ca va, Ca vient, dans un sens puis dans l'autre, et c'est comme ca jusqu'à la fin. Exactement comme la vie : 20 ans de galeres ou 10 minutes de jambes en l'air, au final, ca revient au même. Alors autant passer ton temps à limer non-stop.

Friday, July 22, 2005

Que du rouge au blanc...

Cedant à la tentation
D'un instant de niaiserie
J'ai voulu deguster
Un yaourt au litchi.

Il était immonde ;
Je suis gueri.

Saturday, July 09, 2005

Proverbe Chinois

An Apple A Day Keep Your Cock Away*
Comprenne qui pourra...








*Expression copyright. Tous droits reservés.

Thursday, July 07, 2005

Hum

Y'as pas à chier, les chattes siamoises, c'est quand même plus joli que les males.






PS : Putain, j'aime pas me lever tot...

Monday, July 04, 2005

Sans Couilles Part 1

Putain.
C'est pas qu'elle avait couté bien cher, ou même beaucoup servi...
Mais tout de même ca fait un choc.

J'me suis reveillé ce matin avec les dernieres images d'un reve bizare dansant devant mes yeux, une sombre histoire sans queue ni tête sur fond rose a paillette... Cerveau embrumé, un peu mal au crane, la simple idée de me lever et de partir affronter le monde et ma douche me fait fremir.
J'emerge peu a peu, je commence a remuer au fond de mon pieu. La machine à penser redemare lentement, j'ai besoin d'une clope et d'un café.
Je me redresse à moitié, jette un vague regard circulaire histoire de m'assurer que rien n'a changé dans ma chambre et que tout mon bordel est bien à sa place. Je pose un pied par terre. Le gauche ou le droit, peu importe. Je ne me sens pas tres bien, un gout de gerbe dans la bouche... Pourtant je ne crois pas avoir trop picolé hier soir. je ne sais plus tres bien...
J'allume une cigarette et me laisse retomber sur le lit, je mate le plafond qui se planque derriere les volutes de fumée. Il me faut bien plusieurs taffes avant de me rendre compte qu'il y a un truc qui me gene sous la couette, un objet quelconque qui n'a probablement rien a foutre dans ce lit. Vaguement intrigué, je lance ma main libre à la recherche du machin, et, apres quelques tatonnement, je le ramene a l'air libre.
Et j'en laisse tomber ma clope, quand je me rend compte que c'est une bite que j'ai dans la main. Un penis, une queue ou une verge, appelles ca comme tu voudra, mais c'est surement pas du plastique ou du caoutchouc. Putain, une vraie bite, toute molle, avec les couilles, les poils, la totale !
Mon premier reflexe est de la balancer a l'autre bout de la piece, avant de me coller au mur dans un mouvement de recul. Maintenant j'ai vraiment la gerbe... et je ne me retiens pas plus longtemps, innondant l'oreiller.
Je me redresse, et j'observe assez craintivement le morceau de chair gonflée qui a atterit pres de la porte. Il est la, vautré par terre, dans une de ces postures groteques dont les bites ont le secret. Je me sens encore assez mal, et je n'ose pas me demander d'ou peut bien sortir cet appareil génital amputé. Il ne semble pourtant pas avoir été endomagé... Pas de coupure apparente, ni de sang ni quoi que ce soit qui pourrait témoigner d'un arrachage brutal ou d'une minutieuse incision. Comme s'il avait toujours été comme ca, isolé, solitaire, independant de toute entrejambe masculine... Je suis pourtant certain, pour l'avoir eu en main, qu'il s'agit d'un phallus veritable, et j'ai d'ailleurs suffisament tripoté le mien pour pouvoir en jurer.
D'ailleurs...
Il me semble que plus je regarde celui ci et plus il me semble famillier.
Cette impression m'a saisi avant même d'avoir pu reconaitre le moindre détail, et je sens un nouveau convoi de bile escalader mon oesophage, a l'idée que...
Non. Je ferme les yeux, en essayant de contenir cette nouvele vague. Ce n'est pas possible. Je dois rever. Qu'est ce que j'ai fait hier soir ? Putain de merde...
Je dois pourtant en avoir le coeur net. Mais d'abord, passer cette nausée...
L'odeur de gerbe ne facilite pas les choses, et je commence par rouvrir lentement les yeux, fixant le vide, en m'efforcant de respirer profondement, par la bouche. Plusieurs minutes ont le temps de filer avant que je me sente un peu mieux. Alors je retiens mon souffle et, tres lentement, j'approche la main droite, celle qui s'est déjà saisie tout a l'heure de ce penis en free lance, je l'approche, tres lentement, d'un endroit ou elle a pourtant l'habitude de se promener. Elle s'approche et je lutte pour ne pas vomir encore. Elle s'approche et j'espere que je vais me reveiller dans des draps propres. Mais ce genre de trucs n'arrive que dans les films ou les bouquins...
N'y tenant plus je plaque ma main sur mon entrejambe, et j'ai beau serrer les dents, cette fois c'est un ras de marée qui s'echappe de mon estomac brulant. Entre mes jambes, il n'y a plus rien, rien qu'une surface vide et desesperement lisse.

Monday, June 27, 2005

Face De Cuillere

"C'est pas facile d'avoir la diarhée et la gerbe en même temps parcequ'on sait pas par quoi commencer"

Tuesday, June 21, 2005

Putain de merde...

Le bac, ca me fait chier mou.

Friday, June 17, 2005

Durango 88

Cuisse de poulet. Pas de ketchup, merci, j'aime pas ca. Par contre, si t'as de la guimauve, je veux bien.
Tu connais Wendy James ?
Non ?
Dommage.

Thursday, June 16, 2005

Ceci n'est pas un blog....

Non, c'est un blob.





Hum. Ou sont les toilettes ?

Wednesday, June 15, 2005

UE 33 024

Hey, toi, oui, toi, sale putain dogmatique, trompe de phallus juvénile, je t'aime.
Je t'aime et je te hais.
Je t'aime parceque tu me hais.
Je te hais parceque je t'aime.
S'il te plait....
Rend moi mon slip Tarzan.

Le mouvement punk aurait du être plus qu'une provocation : Une révelation.
Ouais. 1977 serait devenu l'an 1 musical, et Sid Vicious aurait remplacé Mozart. Ouais, putain, trop classe... Dans les écoles de musique, on apprendrais plus a s'accorder, mais juste à foutre des amplis a donf' ou à taper comme des bruttes sur une batterie.... Et les analyses musicales, ca serait juste dire que putain ca avoine grave ta mère ou alors que ca pue le phoque enroué, et plus besoin d'appogiatures à la con et tintinabuli....
Ouais, putain, c'aurait été le pied...

Quoi, comment ca j'ai foiré mon bac de musique ? Va chier, connard...

Tuesday, June 14, 2005

ATTENTION

Il ne faut pas confondre triolets et triolisme...

Sunday, June 12, 2005

Histoire de cloche....

Bon. Fuck. Creons.
Maintenant. Tout de suite.
Ta Gueule.

Une cloche. Sonne.
Elle sonne le glas. De qui ?
Le sien. Elle sonne son propre glas.
Elle a froid. Elle a peur. De la mort. Comme tout le monde.
Mais elle sonne de toute ses forces. Parcequ'elle n'a rien de mieux a faire et que, malgré tout, bon gré, mal gré, elle est la. Elle existe.
Elle est vivante, et elle n'y peut rien.
Elle va mourir, et elle n'y peut rien.
Alors elle sonne.
Elle sonne.

Et alors ?

Alors quelqu'un dit "Entrez".
Et la cloche rentre.
Une pièce assez grande, décorée : Tableaux representant des legumes et des OVNIS. Etrange. L'art abstrait...
Il y a aussi un telephone, et un grand bonhomme qui ressemble un peu a Gandhi. Crane rasé mais pas de robe, juste un blue jean et un T-shirt "I Love U Y Entonces I Fuck U".
Gandhi ne prete aucune attention à la petite cloche. Faut dire qu'elle a arreté de sonner. En entrant, elle a pensé qu'ele trouverait mieux à faire que de sonner. Faut la comprendre, on ne lui avais jamais proposé d'entrer nulle part avant.
Gandhi parle au telephone. Il parle beaucoup, mais ne dit pas grand chose, il dit beaucoup de "Oh", de "Ah" et de "Mesopotamie", ou de "Oui", "Ok", "C'est d'accord". La pauvre cloche n'y comprend rien, et le grand bonhomme n'a pas l'air beaucoup plus éclairé qu'elle.
Alors la cloche attend. Et en attendant, elle reve à un grand lac, profond, bleu, sublime, et la cloche est au millieu du lac, elle marche à la surface du lac, et un renard, sur la rive, la regarde d'un air ébahi. Et la petite cloche est heureuse, elle se dit que c'est trop cool d'être Dieu ou le messie ou peu importe, et tout d'un coup elle tombe, elle se noie, elle meurt, alors elle sonne, une derniere fois, ele sonne son propre glas.
Gandhi raccroche; se retourne, la regarde.
Il lui demande pourquoi elle a sonné. Elle lui repond qu'elle se noyait. Alors Gandhi lui dit qu'il s'appelle Bob.
Il lui dit aussi que la vie est une question de points de vue, mais que c'est pas pour ca que les autres ne sont pas des cons. Il ajoute que c'est grace a Beethoven (le chien) qu'aujourd'hui les gens peuvent manger des pizzas en écoutant chanter Dalida.
Et alors la petite cloche n'est plus une cloche, elle est un dragon, qui vole et qui crache du feu, comme tout les dragons. Et le dragon dit merci a bob et s'envole par le trou de la serrure.

C'est naze ? peut être. Va te faire foutre.

Friday, June 10, 2005

Back From The Grave...

Non, je ne suis pas mort, et je suis toujours aussi inutile et con et prout.
Et Alors ?
Y'en a que ca derange ?
Vous plaignez pas, au moins j'vous balance pas de photos de mes potes et de mon skate...
et puis de toute facon, platon, c'est un pd. Alors allez tous vous faire foutre.

Sunday, March 13, 2005

Journal de Bord du Capitaine Jojo le Pirate

Samedi 12 Mars.
Ce soir j'ai eu un orgasme en mangeant un yaourt.

Saturday, February 19, 2005

Histoires Droles...

"Ecoutez celle ci :
C'est l'histoire d'un homme qui fait caca tout le temps... Sans jamais s'arreter depuis le jour de sa naissance. Et puis un matin, ca s'arrête d'un coup et il croit qu'il est malade... ah ah ah !
C'est une histoire que j'ai apprise quand j'étais enfant et elle me rappelle de bons souvenirs. Ce que j'aime bien quand on est gosse, c'est qu'on rit des blagues nulles. Pas besoin de se creuser la tête. On rit facile. On est là pour se marrer.
Y'en a un qui pète : tout le monde est mort de rire. C'est ca la sagesse.
Vous savez peter ?"


Trondheim & Cie, je vous aime.

Friday, February 18, 2005

Comment devenir Dieu ?

Petite recette tres simple pour les frustré de la déité qui voudraient y remedier (putain, cette phrase est un subtil melange de classe et de nazitude pure... je suis un genie).

MATERIEL NECESSAIRE :
-Un chapeau de cowboy et des santiags
-deux oeufs
-un mediator
-un cd (un que tu n'aime pas, ca vaut mieux)
-une clope (blonde, de preference)
-un peu de colle
-du chewing gum (facultatif)
-un retroviseur
-une canette
-de la ficelle

1) : enfile les santiags et met ton chapeau.
2) : casse le premier oeuf, recupere le jaune, et barbouille le cd avec.
3) : colle le mediator sur le cd, pres du millieu (il faut que le trou reste troué)
4) : ne me demande pas pourquoi je met une parenthese ET deux petits points
5- : attache la ficelle au cd (en la faisant passer par le trou, puis en faisant un neud, bien sur), et laisse la pendre envire dix centimetres
6- : colle le cd sur le miroir du retro
7- : attache la clope a l'autre bout de la ficelle
8- : T'as vu ? j'ai changé, maintenant je met un tiret, puis deux petits points... je suis un genie !
9- : c'est moche, on dirait un smiley a l'envers avec les yeux trop hauts...
10- Fixe le tout dans la cannette, en fourrant la tige du retro dans le goulot (si ca tient pas, bourre avec du chewing gum), de maniere a ce que la bouteille forme le socle de l'ensemble.

Voila, c'est fini, tu n'a plus qu'a aller te faire cuire l'oeuf qui reste et a le manger avec des mouillettes (bon apetit). La chapeau et les santiags, c'était juste pour la classe.
Tu viens de creer quelque chose. C'est super moche, mais tu l'as quand même creer : Ca y'est, toi aussi tu es un dieu, car les joies de la création sont reservées aux dieux.
la semaine prochaine, je t'apprendrais comment jouer come as you are a la guitare, comme ca tout le mondre te prendra pour jimi hendrix dans les soirées.
Merci qui ?

Saturday, February 12, 2005

Prout

Je suis un genie.

Sunday, January 02, 2005

Jerkin & Cumin For The First Time In This Year

Il est bientot minuit et je me masturbe. 2005 s'annonce tout aussi chiante et vide et pleine de journées glaireuses que n'importe quelle autre année, alors pourquoi je me generais ?
Assis au millieu de la piece, je me paluche en tirant sur ma clope. Le male dans toute sa splendeur... Youpi, j'ai une grosse bite et du poil aux couilles. Il en faut peu pour etre heureux.
J'avais le choix entre plusieurs invitation, je les ai toutes refusé. Ca faisait longtemps que j'avais envie de faire ca, envoyer chier tout le monde et passer mon premier de l'an a glander chez moi. C'est le genre de truc qui vous couronne une cariere de misanthrope.
Oh, c'est pas tellement que les autres me faisaient chier.. J'aurais pu boire, raconter des conneries, me marrer, ouvrir une autre bouteille et boire encore jusqu'a finir minable en gerbant dans les chiottes... C'aurait toujours été plus interessant que de rester la a me branler en fixant le mur. Quoique...
J'ai trop pris l'habitude de me faire chier en soirée. Waitin For The Morning Coz' This Night Sucks... Ca a trop souvent été le refrain de mes nuits. C'est pas mon instinct gregaire qui est en cause, simplement j'ai du rater un episode quand à la vie sociale, et l'alcool ne suffit pas à booster ma soif de bons moments partagés. Au fond, je dois preferer la masturbation aux gens.
J'astique ma queue vigoureusement, de haut en bas et puis de bas en haut, ca va, ca vient. Rien n'est plus grotesque qu'un mec en train de se branler, et pourtant c'est l'une des rares activités ou il m'arrive de depenser un tant soit peu d'energie. Vive le roi des glands, et longue vie à la reine !
Voila ce que sera la nouvelle année : une longue serie de branlettes et de clopes qui se consument, entrecoupée de cuite, de prises de tetes et d'un poil de néant. J'encule la nouvelle année, et tout le reste avec. Elle se rapproche, mais je suis pret, et je l'attend, la bite au garde a vous. Il n'y aura pas de prisoniers, la vraie fete peut commencer. J'ai bien envie de m'enculer le premier, mais ca ne va pas être assez long.
Metaphore facile et vulgaire, peut etre, mais pourtant vraie ; C'est toujours plus facile de cracher sur les autres que sur soi. On appelle ca l'instinct de survie. Qu'a cela ne tienne, je commencerais par toi. Puisque tu es sur ce blog, ca veut dire qu'on se connait, alors je sais que tu le prendras pas mal. Et puis, j'veux pas dire, mais faut quand meme etre con pour lire ce genre de connerie sans decrocher au bout de deux phrases, une vague moue collée sur la gueule et la conviction que l'auteur n'est qu'un pauvre con frustré, depressif, un peu masochiste et surtout chiant comme une huitre. Bah, je ne t'en veux pas, dans le fond tu as raison. Si je ne me suicide pas ce soir, ce n'est que par pur anticonformisme. Et puis aussi parceque j'ai un peu peur... Ma queue, au moins, ne risque pas d'effrayer grand monde.
Regardes la, toute gonflée, un peu tordue, pas vraiment fiere et surtout tres moche... on dirait une branche molle, qui tressaute sous l'impulsion de ma main gauche (encore un coup d'anticonformisme), putain, c'est d'un laid, d'un naze et d'un ridicule qui me depassent et me foutent la gerbe. Et pourtant je continue. Le degout de moi meme et la honte doivent m'exciter...
Je sens que ca vient et j'accelere le mouvement, pendant que le temps s'arrete. Ouais, ca vient, ca monte. Plus vite. Plus fort. Je vais m'en foutre partout, et je m'en fous. Je n'ai meme pas prevu de mouchoirs. Une ejaculation de mepris... Mon sexe est un monument aux couillons qui s'appretent en ce moment même a se faire la bise. Bonne année, bande de cretins !
Je ferme les yeux pendant que j'explose. Ouais, j'explose, comme une bombe. Je suis un attentat contre le temps qui passe, et ce connard s'en fout.
Je me sens vide, tout d'un coup, et quelque chose de chaud coule le long de ma main. Je rouvre les yeux. C'est fini, le calme apres la tempete. On se sent toujours con apres une branlette, encore plus que pendant.
Je regarde ma montre. Minuit. Il y a du sperme sur le cadran.

Thursday, December 23, 2004

Rockabilly Psychosis

"C'est ca le probleme de la gnole, songeait-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le feter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose"

pas l'habitude de foutre des citations, mais la j'avais envie.
Faut avouer qu'il n'y a rien de mieux qu'un peu de sociablilité mise en bouteille pour oublier qu'on se fait chier.
Joyeux Noël, suicidons nous gaiement, tous ensemble, sinon ca craint.

Drinkin Beer In The Hot Sun,
I Fought The Law & The Law Won

Saturday, December 18, 2004

Let's Drink A Little More

La biere.
Quand t'en bois pas, tu sais pas quel gout ca a.
Mais quand t'en bois trop, tu sais PLUS quel gout ca a.
Alors, pour connaitre et savourer le gout de la biere, il faut en boire, mais avec moderation.

La question est :
Est ce qu'on en a quelque chose a foutre, du gout ?

Thursday, December 16, 2004

The Last One

J'ai fumé une malbiche que j'avais taxée trois ou quatre heures plus tot dans la rue, et en revenant, j'ai pris la derniere clementine qui restait dans la corbeille.
Je l'ai épluché soigneusement, de maniere à ne laisser qu'une seule grosse epluchure orange, et puis ensuite je l'ai séparée en deux. J'ai enlevé les fils blancs qui ressemblent vaguement à du smegma seché qui se trouvaient au milleu, et puis je l'ai mangé, quartier par quartier.
C'était pas mauvais. Maintenant j'en prendrais bien une autre. Mais y'en a plus...
La vie est cruelle. Je pense de plus en plus serieusement au suicide. Si tu veux que je te legue mes dettes, mes paquets de tabacs vides et ma collection de bouteilles vides, fais le moi savoir par ecrit, avec un timbre à 53 centimes et un cheque de 3 euros 90 (pour financer la redaction du testament).
Amen, et n'oublies pas de manger des pommes (vertes).

Saturday, December 04, 2004

Dead Cats Tell No Miaous

Let's talk about the blues...
Woo Hoo I Love You

Joyeux noël aux victimes d'Hiroshima, on vous promet que les marrons seront moins gros cette année.
When Captain Kirk Meets Captain Farrell, Pusses Are Sent Down To Hell.
J'ai besoin d'une clope... Putain de blog de merde.

Friday, December 03, 2004

Rien A Dire Et Rien A Faire...

Majuscules de merde.

Thursday, December 02, 2004

Rien Ne Va Plus

J'ai besoin d'une biere, moi.
Le néant est un abruti, et de toute facon je ne suis plus le messie. J'ai plus envie, je prend ma retraite. Et puis en plus, les gens sont cons.
Ce blog va donc prendre une nouvelle orientation, toute aussi inutile (laquelle, je sais pas encore, et a vrai dire, je m'en fous).
Pour l'heure, j'ai envie de contempler ma connerie, ma megalo et mon incompetence flagrante. Vautrons nous dans la mediocrité, tu verras, c'est marrant.
Parait que le petit chat est mort... C'est normal, je l'ai butté a coups de pompe a velo.
Amen.

Sunday, November 07, 2004

Rock Around The Clock

Mouaaaaaaarff...
Quelques relents d'alcool au reveil. Trop ou pas assez, je sais pas vraiment. La mort des fers'ailleurs aura été fetée dignement, c'est tout ce qui compte.
WHAT THE HELL IS WRONG WITH YOU ?
De la biere et du rock'n'roll. Rajoutes une clope, et c'est le paradis. Drinkin Wine... En voila un qui avait tout compris. je ne sais pas vraiment ce que je dis, et a vrai dire, je m'en fous.
Fuck. J'ai 18 ans et je suis toujours un branleur. Comme quoi, il y a toujours de l'espoir...

Friday, October 15, 2004

J'aurais voulu être un autiste

Et si on prenait le temps de boire nos cafés, de fumer nos clopes et de se poser un peu ?
Et si on prenait le temps de se demander, comme ca, juste pour voir ?
Et si on prenait le temps de s'ecouter parler tout seul, histoire de savoir ce qu'on dit, de savoir ou on va ?
Et si on commencait par vivre avant de penser à exister, et vice versa ?
Et si on crevait tous avant la naissance ?
Et si on se lavait un peu moins pour pouvoir passer plus de temps au pieu chaque matin ?
Et si on mettait la confiture de l'autre coté de nos tartine beurrées ?
Et si on se foutait de savoir qui on est ?
Et si on votait ? Si on bavait ?
Et si on abolissait le mauvais temps et la race humaine ?
Et si la terre n'était pas à nous ?
Et si la ciel était de flotte, et le soleil un bloc de glace ?
Et si les zombies et les fées existaient ?
Et si tu allais lire un livre, au lieu de lire ce blog merdique ?
Et si tu ne savais pas lire ?
Et si tu n'étais pas la ?
Et si j'allais m'acheter une bouteille ?
Et si je tuais tout le monde ?
Et si je dormais jusqu'a ce que ce que les arbres se liquefient, et que les communistes aient disparu ?
Et si on censurait le porno ?
Et si on censurait la bourse ?
Et si Wall Street explosait ?
Et si Elvis mourrait ?
Et si ma mere avait raison ?
Et si je m'achetais un portable ?
Et si les epinard, finallement, étaient meilleurs que les pommes vertes ?
Et si l'amour tombait du ciel ?
Et si la musique n'était que silence ?
Et si les CRS étaient armés de petards ?
Et si Obi Wan s'était planté ?
Et si l'art pouvait rapporter ?
Et si les comcombres volaient bas quand arrive le printemps ?
Et si la bombe explosait ?
Et si j'allais pisser ?
Et si le bonheur était imposé ?
Et si on achetait un peu de libido a la boutique du coin ?
Et si le temps se contentai de passer ?
Et si je me coupais les cheveux ?
Et si on était nés trop tard ?
Et si 2+2 faisaient 4 ?
Et si Voltaire était un con ?
Et si Paul était une fille ?
Et si le klu klux klan portait des casquettes rouges, au lieu de leur bonnets d'anes ?
Et si Hittler s'était rasé ?
Et si l'alcool, c'était la vie ?
Et si le sous marin jaune était innondé ?
Et si Buck repassait à la télé ?
Et si on habitait tous dans un loft ?
Et si on se levait tot pour aller acheter du pain encore chaud ?
Et si on detronait nos reveils ?
Et si j'allais voir Nirvana en concert ?
Et si les gens n'étaient pas cons ?
Et si...

Et si je fermais ma geule ?

Thursday, September 30, 2004

Just say Fuck & you'll know how to speak English

I just wanna say that English is a cool language. You can say anything you want with just a word.. isn't it fantastic to be plastic ?
Fuck.

Monday, September 27, 2004

Monday Morning Blues

J'aime pas les lundis.
Je sais, je suis pas le seul, mais je m'en fous. Est ce que j'ai dit que j'étais original ? Et puis, je vois pas pourquoi les messies auraient pas le droit de passer leur matinées au pieu...
Une societé qui oblige les gens à se lever à une heure donnée, pour moi, ca s'appelle une dictature (et plus l'heure sus-évoquée est matinale, plus cette dictature se raproche du nazisme...)
Ca te parait con ? Reflechis une seconde...
Une dictature, c'est un regime ou la liberté est abolie. Liberté d'un point de vue judiciaire, mais aussi mental, religieux, guimauve, et voire meme prout.
Maintenant, imagine toi, comme tous les matins, dans ton pieu. Tu viens de te reveiller, mais tu t'en es pas encore rendu compte. C'est le pied ce moment la, quand tu squattes la frontiere qui separe le monde de tes reves de celui, oh combien plus chiant, de la réalité (ou ce qu'on nomme réalité... mais c'est pas la question). C'est tout juste si tu te rapelles de ton nom... C'est la meilleure defonce qu'on puisse imaginer, et en plus c'est gratuit et sans danger. Tu te dis que des moments comme ca, ca devrait durer toute la vie... Qui peut bien pretendre n'avoir jamais voulu rester au pieu pour l'eternité ? Un desir, une pulsion aussi primaire ne peut pas être ignorée. Dormir, c'est aussi vital que manger ou boire.
Et alors, QUI a le droit de mettre fin à cet instant de bonheur, d'extase supreme, ou plus rien n'est important, si ce n'est ta couette et ton oreiller ? QUI, et POURQUOI ? Comment peut on être cruel au point de tirer de force un être vivant, quel qu'il soit, de son pieu, pour qu'il se rende, ruminant des idées de suicide, à un endroit ou il ne veut pas aller ? C'est bien une ateinte à la premiere des libertées ! Si quelqu'un est assez fou pour renier son amour du sommeil, et bien soit, qu'il se leve et qu'il parte affronter le monde... Mais sans faire de bruit et qu'il n'allume pas la lumiere, et qu'il NOUS LAISSE PIONCER, BORDEL !
Qu'est ce que tu paries que, rien qu'en laissant les gens dormir autant qu'ils le veulent, le nombre de cancers diminuerait ? Ben oui. D'ou il vient, le stress, a ton avis ? Tu crois qu'un être humain à peu pres sain d'esprit serait capable de prendre une societé aussi naze et mal foutue que la notre au serieux, et donc d'eprouver le moindre stress a cause d'elle ? Bien sur que non. C'est justement ca, leur plan... En nous privant de notre dose de sommeil, ILS sont en train de nous zombifier ! Abrutis de fatigue, on est meme plus foutu de se rendre compte qu'on passe notre vie à ne pas vivre... Et l'illusion du week end qu'on nous agite sous le nez, c'est pour nous faire croire qu'on est pas morts. Le rapport avec le cancer ? Simple... Plus de stress, plus de fumeurs.
C'est par la qu'il faut agir, afin que ce monde ressemble enfin à qualque chose... Pour reveiller les gens, il faut commencer par les laisser dormir. Parecque ne vas pas me dire qu'on les laisse dormir... T'en connais beaucoup, des types qui n'ont tellement rien à foutre de leurs soirées qu'ils vont se coucher a 21hoo ? Surtout quand en plus, on est censé bosser même chez soi (oui, bon, je sais, personne le fait, mais c'est un argument quand même).
Le jour ou les reveils auront étés abolis, alors on pourra peut être commencer à croire en la revolution...
En attendant, je vais me coucher. Bonne nuit.