Gare de Nantes
C'est à 14h30 que le train doit partir. 13h55 et je suis la depuis une heure. Rien à foutre, rien bouffé et une vague envie d'ecrire sans rien avoir à dire. Faim. Trouvé quelques pieces au fond de ma poche et preferé payer un demi vite expedié. A Jeun ca ma colle un peu la gerbe mais j'aime bien ca. Grille clope sur clope devant la gare en mattant les filles qui passent. Envie de leur dire que je les aime, le grand jeu, n'importe quoi pour leur arracher ne serait ce qu'une bise. Putain. Voila que je bande. Buy me a drink... Salopes. Vautré dans la lose. No Love / No Job / No Money / No Life mais je me sens bien. Chantonne des vieux trucs d'Hank Williams que plus personne ne connait. Vague envie de branlette qu'une flemme de tous les diables n'a aucun mal à refrener. Et toujours rien à dire.
So What ?
If You've Got The Money, Honey, I've Got the Time. Ouais. 14h05. Sur que du temps j'en ai. Putain d'ennui qu'un rien suffirait à balayer... Generation d'apathiques. Virtuelle. Completement. Plus de sens, plus rien. Le Vrai n'est plus.
Grande Brune attends au guichet. Pas si jolie mais loin d'être moche. Mon type. Espoirs nazes et vains de la retrouver dans le train. De me planquer dans sa valise à roulettes merdiques et d'en surgir comme un diablotin lubrique, la queue à l'air et le coeur à vif, à la premiere occasion. Trop tard, elle s'est tiré. Je ressort cloper. 14.10 - Assis face au tram, d'autres filles auxquelles j'ai envie mais peur de causer. Hey Good Lookin', Hey Sweet Baby, Can I Call You Mommy ?
Celle ci bouquine assise sur un machin. Pile en face de moi, à une dizaine de metres. Il suffit que j'ecrive ces lignes pour qu'elle se leve et entre dans la gare. Je la regarde passer, sans même l'imaginer à poil. Les filles sont douées pour te briser le coeur sans même que tu leur ai adressé un mot. Toutes des putes. Ouais. Souvenirs du bout de porno crypté apercu sur la TV d'un pote hier soir. Pseudo Censure... A dix metres chez le marchand de journeaux Entrevue fete ses 15 Ans et je ne sais trop quelle catin refaite declare en couverture qu'elle a toujours voulu de plus gros seins. Pauvre Conne. Voila la philosophie moderne. Montres ton cul et dis que t'aimes ca, et les losers se rendront même pas compte que t'es moche. Merde.
Une autre en face. Elle fume aussi. Moins jolie. Un peu ronde, mais pas trop. Elle reste bandante mais complexe surement sur son poid. Une tete a s'appeler Aurélie.
BORDEL DE MERDE
14.30 et le train vient de partir et je suis toujours la. Cherchez l'erreur. Recit de lose. Le prochain est à 16.16...
Conneries. Conneries. Conneries.
A se prendre pour un intello on finit par avoir l'air d'un vrai con, je l'ai toujours dit mais je ne le comprendrais jamais. Fait chier, mais trop loque pour s'en enerver pour de bon. L'ennui s'est toutefois mué en vrai coup de blues. Vague degout de me reposer le cul au même endroit et de reprendre les conneries, compensé par cet eternel sentiment de rien à foutre. Appelé un pote pour essayer de tuer le temps et la lose, ce connard n'a pas repondu. Envie d'haïr le monde. Envie seulement - Même la haine me fatigue.
Envie de chier et rien de plus interessant à foutre. Et pas loin de deux heures de plus à tuer. Je ferais mieux d'utiliser ce papier pour me torcher le cul, ca ne le rendra pas beaucoup plus crade que cette encre merdique illisible.
Vide. Putain de vide. Comme tant d'autres. Juste conscient de l'être, et ca rend les choses pires. La vie est si belle quand on est con. Ou quand on la vit, tout simplement.
Papier dechiré, et je ne tomberais pas dans la nazerie de dire que mon coeur aussi, mais l'image foireuse m'est venu à l'esprit. Au fond je suis un con moi aussi, un con qui perd sa journée à couvrir de merde un vieux papelard trouvé dans ses poches alors qu'il s'était promis de chercher du boulot. Vague ras le bol, mais infoutu de réagir. Plus simple de chier sur les gens, qui n'ont rien demandé mais le meritent pourtant. Plus lache aussi. Et alors ?
J'ai envie d'une autre biere, plus une thune. Tant pis je vais chier. Dingue, il reste du PQ. Souvenirs d'arnaques. Quel con. Envie d'une fille. Je me demande si je ne vais pas me branler sur ce trone naze concu pour permettre aux handicapés de se soulager comme tout le monde. Plus de papier, je ferme ma gueule et vais tenter d'occuper les 2 prochaines heures. Bordel.
So What ?
If You've Got The Money, Honey, I've Got the Time. Ouais. 14h05. Sur que du temps j'en ai. Putain d'ennui qu'un rien suffirait à balayer... Generation d'apathiques. Virtuelle. Completement. Plus de sens, plus rien. Le Vrai n'est plus.
Grande Brune attends au guichet. Pas si jolie mais loin d'être moche. Mon type. Espoirs nazes et vains de la retrouver dans le train. De me planquer dans sa valise à roulettes merdiques et d'en surgir comme un diablotin lubrique, la queue à l'air et le coeur à vif, à la premiere occasion. Trop tard, elle s'est tiré. Je ressort cloper. 14.10 - Assis face au tram, d'autres filles auxquelles j'ai envie mais peur de causer. Hey Good Lookin', Hey Sweet Baby, Can I Call You Mommy ?
Celle ci bouquine assise sur un machin. Pile en face de moi, à une dizaine de metres. Il suffit que j'ecrive ces lignes pour qu'elle se leve et entre dans la gare. Je la regarde passer, sans même l'imaginer à poil. Les filles sont douées pour te briser le coeur sans même que tu leur ai adressé un mot. Toutes des putes. Ouais. Souvenirs du bout de porno crypté apercu sur la TV d'un pote hier soir. Pseudo Censure... A dix metres chez le marchand de journeaux Entrevue fete ses 15 Ans et je ne sais trop quelle catin refaite declare en couverture qu'elle a toujours voulu de plus gros seins. Pauvre Conne. Voila la philosophie moderne. Montres ton cul et dis que t'aimes ca, et les losers se rendront même pas compte que t'es moche. Merde.
Une autre en face. Elle fume aussi. Moins jolie. Un peu ronde, mais pas trop. Elle reste bandante mais complexe surement sur son poid. Une tete a s'appeler Aurélie.
BORDEL DE MERDE
14.30 et le train vient de partir et je suis toujours la. Cherchez l'erreur. Recit de lose. Le prochain est à 16.16...
Conneries. Conneries. Conneries.
A se prendre pour un intello on finit par avoir l'air d'un vrai con, je l'ai toujours dit mais je ne le comprendrais jamais. Fait chier, mais trop loque pour s'en enerver pour de bon. L'ennui s'est toutefois mué en vrai coup de blues. Vague degout de me reposer le cul au même endroit et de reprendre les conneries, compensé par cet eternel sentiment de rien à foutre. Appelé un pote pour essayer de tuer le temps et la lose, ce connard n'a pas repondu. Envie d'haïr le monde. Envie seulement - Même la haine me fatigue.
Envie de chier et rien de plus interessant à foutre. Et pas loin de deux heures de plus à tuer. Je ferais mieux d'utiliser ce papier pour me torcher le cul, ca ne le rendra pas beaucoup plus crade que cette encre merdique illisible.
Vide. Putain de vide. Comme tant d'autres. Juste conscient de l'être, et ca rend les choses pires. La vie est si belle quand on est con. Ou quand on la vit, tout simplement.
Papier dechiré, et je ne tomberais pas dans la nazerie de dire que mon coeur aussi, mais l'image foireuse m'est venu à l'esprit. Au fond je suis un con moi aussi, un con qui perd sa journée à couvrir de merde un vieux papelard trouvé dans ses poches alors qu'il s'était promis de chercher du boulot. Vague ras le bol, mais infoutu de réagir. Plus simple de chier sur les gens, qui n'ont rien demandé mais le meritent pourtant. Plus lache aussi. Et alors ?
J'ai envie d'une autre biere, plus une thune. Tant pis je vais chier. Dingue, il reste du PQ. Souvenirs d'arnaques. Quel con. Envie d'une fille. Je me demande si je ne vais pas me branler sur ce trone naze concu pour permettre aux handicapés de se soulager comme tout le monde. Plus de papier, je ferme ma gueule et vais tenter d'occuper les 2 prochaines heures. Bordel.
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