Friday, July 22, 2005

Que du rouge au blanc...

Cedant à la tentation
D'un instant de niaiserie
J'ai voulu deguster
Un yaourt au litchi.

Il était immonde ;
Je suis gueri.

Saturday, July 09, 2005

Proverbe Chinois

An Apple A Day Keep Your Cock Away*
Comprenne qui pourra...








*Expression copyright. Tous droits reservés.

Thursday, July 07, 2005

Hum

Y'as pas à chier, les chattes siamoises, c'est quand même plus joli que les males.






PS : Putain, j'aime pas me lever tot...

Monday, July 04, 2005

Sans Couilles Part 1

Putain.
C'est pas qu'elle avait couté bien cher, ou même beaucoup servi...
Mais tout de même ca fait un choc.

J'me suis reveillé ce matin avec les dernieres images d'un reve bizare dansant devant mes yeux, une sombre histoire sans queue ni tête sur fond rose a paillette... Cerveau embrumé, un peu mal au crane, la simple idée de me lever et de partir affronter le monde et ma douche me fait fremir.
J'emerge peu a peu, je commence a remuer au fond de mon pieu. La machine à penser redemare lentement, j'ai besoin d'une clope et d'un café.
Je me redresse à moitié, jette un vague regard circulaire histoire de m'assurer que rien n'a changé dans ma chambre et que tout mon bordel est bien à sa place. Je pose un pied par terre. Le gauche ou le droit, peu importe. Je ne me sens pas tres bien, un gout de gerbe dans la bouche... Pourtant je ne crois pas avoir trop picolé hier soir. je ne sais plus tres bien...
J'allume une cigarette et me laisse retomber sur le lit, je mate le plafond qui se planque derriere les volutes de fumée. Il me faut bien plusieurs taffes avant de me rendre compte qu'il y a un truc qui me gene sous la couette, un objet quelconque qui n'a probablement rien a foutre dans ce lit. Vaguement intrigué, je lance ma main libre à la recherche du machin, et, apres quelques tatonnement, je le ramene a l'air libre.
Et j'en laisse tomber ma clope, quand je me rend compte que c'est une bite que j'ai dans la main. Un penis, une queue ou une verge, appelles ca comme tu voudra, mais c'est surement pas du plastique ou du caoutchouc. Putain, une vraie bite, toute molle, avec les couilles, les poils, la totale !
Mon premier reflexe est de la balancer a l'autre bout de la piece, avant de me coller au mur dans un mouvement de recul. Maintenant j'ai vraiment la gerbe... et je ne me retiens pas plus longtemps, innondant l'oreiller.
Je me redresse, et j'observe assez craintivement le morceau de chair gonflée qui a atterit pres de la porte. Il est la, vautré par terre, dans une de ces postures groteques dont les bites ont le secret. Je me sens encore assez mal, et je n'ose pas me demander d'ou peut bien sortir cet appareil génital amputé. Il ne semble pourtant pas avoir été endomagé... Pas de coupure apparente, ni de sang ni quoi que ce soit qui pourrait témoigner d'un arrachage brutal ou d'une minutieuse incision. Comme s'il avait toujours été comme ca, isolé, solitaire, independant de toute entrejambe masculine... Je suis pourtant certain, pour l'avoir eu en main, qu'il s'agit d'un phallus veritable, et j'ai d'ailleurs suffisament tripoté le mien pour pouvoir en jurer.
D'ailleurs...
Il me semble que plus je regarde celui ci et plus il me semble famillier.
Cette impression m'a saisi avant même d'avoir pu reconaitre le moindre détail, et je sens un nouveau convoi de bile escalader mon oesophage, a l'idée que...
Non. Je ferme les yeux, en essayant de contenir cette nouvele vague. Ce n'est pas possible. Je dois rever. Qu'est ce que j'ai fait hier soir ? Putain de merde...
Je dois pourtant en avoir le coeur net. Mais d'abord, passer cette nausée...
L'odeur de gerbe ne facilite pas les choses, et je commence par rouvrir lentement les yeux, fixant le vide, en m'efforcant de respirer profondement, par la bouche. Plusieurs minutes ont le temps de filer avant que je me sente un peu mieux. Alors je retiens mon souffle et, tres lentement, j'approche la main droite, celle qui s'est déjà saisie tout a l'heure de ce penis en free lance, je l'approche, tres lentement, d'un endroit ou elle a pourtant l'habitude de se promener. Elle s'approche et je lutte pour ne pas vomir encore. Elle s'approche et j'espere que je vais me reveiller dans des draps propres. Mais ce genre de trucs n'arrive que dans les films ou les bouquins...
N'y tenant plus je plaque ma main sur mon entrejambe, et j'ai beau serrer les dents, cette fois c'est un ras de marée qui s'echappe de mon estomac brulant. Entre mes jambes, il n'y a plus rien, rien qu'une surface vide et desesperement lisse.